Soixante et un établissements scolaires clandestins de l’enseignement secondaire technique et général privé ont été fermés au Cameroun et ne fonctionneront pas durant l’année scolaire 2017-2018, annonce un arrêté du ministre des Enseignements secondaires (MINESEC), Jean-Ernest Massina Ngallé Bibehé, dont APA a obtenu copie jeudi.
Cette mesure, dictée par une « violation des formalités légales de création et d’ouverture », intervient après « les rapports des missions de repérage, d’identification et de suivi-évaluation de la Brigade de contrôle des établissements privés d’enseignement secondaire (BNCEP) », précise l’arrêté ministériel.
Sur les 61 collèges fermés, la plupart appartiennent à l’ordre d’enseignement privé laïc et certains ne disposent pas d’une autorisation d’ouverture ou de fonctionnement, voire les deux.
En plus des principaux motifs déjà cités, il est reproché à d’autres établissements scolaires d’être dans des «locaux dangereux et non réglementaires », d’une « absence de propriété », « d’usurpation de titre », « de cohabitation avec des structures impropres à l’éducation », « d’inscriptions frauduleuses», etc.
Toutefois, si ces établissements remplissent dûment le cahier de charges requis par les autorités académiques du pays, les sanctions seront levées.
A un mois de la rentrée scolaire et alors que les inscriptions ont commencé dans certains établissements, le MINESEC appelle à la vigilance des parents et des élèves pour qu’ils ne versent pas dans l’erreur en allant s’inscrire dans établissements non autorisés à fonctionner.