Actualités of Sunday, 27 March 2022

Source: www.camerounweb.com

7 soldats tués hier par le groupe armé Bui Warriors à Kikaikom

Plusieurs soldats ont été blessés Plusieurs soldats ont été blessés

L’attaque été perpétré non loin de Kumbo

Plusieurs soldats ont perdu la vie

La crise continue de faire des victimes

La crise anglophone continue de faire des victimes. Selon plusieurs sources, au moins 7 soldats ont été tués à Kikaikom près de Kumbo. Des sources indiquent que l’attaque a été menée par les Bui Warriors, un groupe séparatiste qui sévit dans la localité de Kumbo dans le Nord-Ouest. Les circonstances de l’attaque n’ont pas encore été révélées. Mais l’on note que plusieurs attaques ont été perpétrées dans cette zone ces derniers.

En septembre dernier, « sept militaires ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi 13 septembre la zone Kumbo », dans le Nord-Ouest du Cameroun, avait affirmé le gouverneur de la région, Adolphe Lélé Lafrique.
« Des séparatiste terroristes avaient attaqué simultanément trois postes militaires dans la région du Nord-Ouest. Il s’agit notamment des localités de Nkambe, Noni et Ndu », a précisé le gouverneur du Nord-Ouest.
« Le bilan provisoire de ces attaques avait fait état de sept militaires tués et plusieurs blessés ».

Samedi, c’est-à-dire quelques jours avant, deux autres soldats avaient perdu la vie dans une attaque similaire dans la localité de Chouame située dans le Nord-Ouest d’après la même source.
En moins de deux jours, ce sont donc onze militaires camerounais qui avaient été tués dans le Nord-Ouest du pays, dans des attaques attribuées par aux séparatistes anglophones.
Depuis le début du conflit fin 2016, les chiffres officiels font état de quelque 1200 soldats morts sur le théâtre des opérations dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun.

Ce conflit armé a aussi coûté la vie à plus de 3 500 personnes et forcé plus de 700 000 autres à fuir leur domicile.
La population anglophone de ce pays d’Afrique centrale représente environ 20 % de ses 23 millions d'habitants.
Depuis novembre 2016, cette minorité proteste contre sa marginalisation, certains exigeant le fédéralisme, d'autres la sécession.