Actualités of Monday, 27 January 2025

Source: Le jour n°4327 du 24 janvier 2025

700 millions FCFA : un ministre camerounais a frappé

Recettes non fiscales Recettes non fiscales

L’annonce a été faite par Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè lors de la cérémonie de présentation des vœux dans son département ministériel, alors qu’il évoquait les différents défis de 2025 dans les différents sous-secteurs, le 22 janvier dernier au palais des Congrès de Yaoundé.

Malgré le collectif budgétaire ayant entraîné la réduction du budget du ministère des Transports de près de 12 milliards de FCfa, il est loisible de noter des progrès dans tous les sous-secteurs des transports au Cameroun au cours de l’année 2024, au regard du bilan des activités présentées par son secrétaire général, Mveimani Sombo Amba, le 22 janvier dernier. C’était au cours de la cérémonie de présentation des Vœux au ministre des Transports et au ministre Délégué auprès du ministre des Transports au palais des Congrès de Yaoundé.

« En dépit des avancées réalisées, beaucoup reste à faire, en vue de confirmer notre secteur comme un levier essentiel du développement économique et social de notre pays. Pour ce nouvel exercice, il est impérieux de consolider les acquis et d’ouvrir de nouveaux chantiers ambitieux », a indiqué Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, le ministre des Transports, dans son propos. Avant de dérouler la feuille de route devant guider les activités dans les différents sous-secteurs des transports au cours de l’année 2025.

54 045 documents de transports traités

L’un des défis majeurs dans le sous-secteur des transports routiers est la consolidation de la réforme inhérente à la dématérialisation et la sécurisation du système de délivrance des titres de transport et des recettes y relatives, qui porte déjà des fruits depuis le 02 décembre 2024, date de son entrée en vigueur. « Rendu à un mois et demi après son entrée en vigueur, cette réforme a permis de traiter 54.045 documents de transports générant des recettes non-fiscales de l’ordre de 732.928.500 FCfa, sans affluence, ni plaintes enregistrées au niveau des services de transports, malgré cette période transitoire », a déclaré le ministre des Transports.

Le plus intéressant, a-t-il précisé, est que cette réforme ainsi que la solution développée à cet effet, ont été conduites exclusivement par le personnel des transports et les partenaires techniques rattachés, sans recours à une expertise extérieure.

Par ailleurs, sur la base des résultats observés en matière de lutte contre les accidents de la circulation routière, le patron des transports a instruit, en application des Très Hautes Directives de la présidence de la République, la généralisation de la souscription au système de gestion et suivi centralisés du transport interurbain de voyageurs, à l’ensemble des bus des compagnies de transport ainsi que les véhicules de transport des marchandises, au plus tard le 31 décembre 2024.

« Cependant, face au plaidoyer des acteurs du transport, cette date a été repoussée au 31 mars 2025. Il est prouvé à date que cette solution est connue comme un véritable instrument de lutte contre les accidents de la circulation routière avec ses corollaires sur les pertes en vies humaines », a martelé Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè. Il sera également question pour l’année 2025, de mettre en vigueur le premier format numérique et sécurisé du badge d’identification des conducteurs professionnels de taxis.