Ce sont au total 77 médecins, 6 masters en biologie clinique et 11 masters en santé publique qui ont reçu leur diplôme de fin de formation jeudi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé. La cérémonie était présidée par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, et le Chancelier des Ordres académiques et ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo.

Selon l’hebdomadaire Repères du mercredi 26 août 2015, la cérémonie a donné l’occasion à Jacques Fame Ndongo de faire une annonce forte entrant dans le registre de la réforme intervenue dans la formation médicale, pharmaceutique ou odontostomatologie. Il s’agit d’une innovation majeure, à savoir l’organisation de l’examen national d’aptitude à la formation médicale en une session unique mais déclinée en deux modules distincts (public et privé), portant sur les mêmes épreuves, avec les même correcteurs et le même jury.

Dans cette nouvelle configuration, le candidat devra se limiter au choix d’un seul établissement et une seule filière. Les responsables de l’enseignement supérieur souhaitent par cette réforme résoudre le lancinant problème d’abandon des études par les étudiants, faute de moyens financiers. De belles promesses à concrétiser.

En attentant, la nouvelle cuvée de l’Institut supérieur de technologie médicale de Nkolondom de Yaoundé, issue des deuxièmes promotions de médecins et de masters en biologie clinique et la première en Santé publique devra attendre l’organisation du concours d’intégration par le ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. Du moins pour ceux qui envisagent de faire carrière dans la fonction publique.