Actualités of Tuesday, 24 September 2024

Source: www.camerounweb.com

8 octobre 2024: la date à la quelle Ngoh Ngoh peut tout perdre ou pas

Ferdinand Nghoh Ngoh Ferdinand Nghoh Ngoh

Plusieurs fois soupçonné d'être l'homme qui a été corrompu dans le cadre du vaste scandale de corruption de la société Glencore au Cameroun, le SGPR Ferdinand Ngoh Ngoh risque gros.

Le Tribunal de Southwark, à Londres a décidé de boucler rapidement l'affaire de corruption pour lesquelles plusieurs cadres de la société Glencore ont été inculpés.

Une date a été fixée, après l'audience du 10 septembre dernier qui n'a pas permis d'identifier les corrompus au Cameroun. En effet, les corrupteurs eux sont connus de la justice britannique et ils avaient comparu début septembre dernier.

La prochaine audience aura lieue le 08 octobre. Selon Jeune Afrique, cette audience promet d'être particulièrement très riche en révélations et cela pourra être grave pour plusieurs potentiels successeurs de Paul Biya.

"Le 8 octobre prochain, le Cameroun retiendra une fois encore son souffle. La Cour de Southwark, à Londres, ouvrira à cette date une nouvelle audience de l’affaire Glencore, qui pourrait se transformer en scandale de corruption international. Lors de cette échéance et des suivantes, il doit en effet être question de mettre des visages sur les personnages de la nébuleuse qui auraient reçu des pots-de-vin de la part de l’entreprise pétrolière à hauteur d’une dizaine de milliards de francs CFA et en rapport avec des contrats accordés au Cameroun par la Société nationale des hydrocarbures (SNH)", écrit Jeune Afrique.

"L’attente a déjà été déçue le 10 septembre dernier au tribunal de Westminster, à Londres, où l’affaire avait été enrôlée pour une audience préliminaire. Malgré la pression populaire, aucun nom de personnes suspectées d’avoir été corrompues n’a été prononcé. En attendant que les accusés britanniques Martin Wakefield, Alexander Beard et Andrew Gibson, ex-hauts cadres de la société pétrolière anglo-suisse, dévoilent les noms des Camerounais à qui ils auraient versé des pots-de-vin pour l’attribution de contrats pétroliers, Yaoundé se prépare donc à la déflagration", ajoute le magazine français traitant de l'actualité africaine.