• Le passage des marchandises du Nigéria vers le Cameroun a été interrompu

• Le flux commercial a été interrompu à cause des activités des ambaboys sur les routes

• Les sécessionnistes ont même noué des alliances avec des indépendantistes du Biafra

Grâce à leurs collaborations, les ambaboys et les indépendantistes biafrais du Nigéria ont réussi à mettre Yaoundé en difficultés, car le Cameroun dépend du Nigéria pour 70% des produits de base et la plupart d'entre eux sont transportés par la route.

Récemment, les autorités camerounaises ont exprimé leurs inquiétudes face aux difficile conditions de transport des marchandises entre le Cameroun et le Nigéria. Yaoundé a récemment fait le point de la situation.

"Les autorités camerounaises affirment que les séparatistes anglophones se sont associés aux indépendantistes du Biafra au Nigeria pour fermer presque tout commerce à travers la frontière. Le Cameroun dépend du Nigéria pour 70% des produits de base et la plupart d'entre eux sont transportés par la route. Yaoundé soutient qu'environ 90% du commerce a été interrompu alors que des militants des deux côtés attaquent et enlèvent des marchands", font savoir des autorités camerounaises sur VOA Afrique.

En septembre 2021, les autorités camerounaises ont affirmé pour la première fois que les séparatistes anglophones bénéficient de l'appui des terroristes venus de l'extérieur. La BBC vous en dit plus sur cette nouvelle donne qui peut faire prendre une tournure différente à cette crise qui secoue le Cameroun depuis 2016. Dans un communiqué, le colonel Cyrille Atonfack Nguemo, porte-parole de l'armée camerounaise, annonçait en septembre 2021 officiellement, qu'une nouvelle étape dans la guerre que l'armée camerounaise mène contre les séparatistes des régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest. Le Col Nguemo faisait allusion à des renseignements selon lesquels, les ambaboys du Cameroun recevaient de l'aide de l'autre côté du Nigéria.

Joint par la BBC, le porte-parole des forces de défense camerounaise n'a pas voulu apporter de plus amples informations sur les groupes qui collaboreraient avec les séparatistes anglophones. "L'on ne sait donc pas s'il s'agit d'un seul, ou de plusieurs groupes armés, encore moins où ils se trouvent", avait précisé la radio internationale.