Actualités of Thursday, 9 May 2024

Source: www.camerounweb.com

A Kondengui, Mebe Ngo'o ne vit pas dans le luxe comme Amougou, voici sa petite cellule

Mebe Ngo'o et d'autres proches en prison Mebe Ngo'o et d'autres proches en prison

Dans le sérail, il se raconte que l'ancien ministre d'Etat, Edgard Alain Mebe Ngo'o est très riche. Amougou Bélinga serait un bébé, comparé à lui. Mais d'après nos informations, il n'a pas les même avantages que le Zomloa à Kondengui.

A la prison de Kondengui en effet, l'ancien ministre de la Défense ne dort pas dans les cellules où sont entassées plus de 5 voir 10 détenus. Mais ses conditions ont tout à envier aux conditions de Jean Pierre Amougou Belinga. L'on a pu s'en rendre compte, lorsque des images de là où dort Mebe Ngo'o et l'ancien directeur de l'Art, Beh Mengue ont fuité sur les réseaux sociaux.

Dans leur cellule d'à peine 3m², on voit deux lits pour 4 personnes, un micro-onde, un réfrigérateur, un thermos, des plats, quelques verres, des légumes, des œufs. Bref, le strict minimum. Mais quel humiliation, pour cet homme qui fit jadis la pluie et le beau temps.

Une fortune colossale

Avant de mourir le 4 novembre 2011 au volant de sa voiture à Yaoundé, le journaliste avait dévoilé la fortune que possède l'homme qui a été condamné par le TCS à 30 ans de prison.

Voici un extrait de la publication de Koum qui dévoile la fortune de Mebe Ngo'o


"La société Prestige Limousine-car de votre épouse

-15 Renault Safrane
-10 Renault Express
-15 Peugeot 607
-10 Renault Versatis
Vos voitures personnelles
-1 Mercedes 500 Classe S (valeur de 112 millions Fcfa environ)
-1 Lexus 430 (95 millions Fcfa)
-1 Mercedes classe S nouvelle version (130 millions de Fcfa)
-2 Toyota Maxima (90 millions)
-2 Land Cruiser (180 millions)
-2 Peugeot 607 (70 millions)
-1 DS Citroën de collection année 1969 (20 millions)
-Ainsi que tout ce que vous offrez à vos enfants
Vos engins de chantier et Btp
-20 camions benne (20 millions/unité -400 millions Fcfa)
-3 Bulldozers D7 (130 millions/unité- 390 millions)
- 4 niveleuses (100 millions/unité -400 millions)
- 4 compacteurs (60 millions /unité 240 millions)
-3 pelles chargeuses (80 millions /unité -240 millions)
Vos châteaux et maisons
-Ambassade de Turquie (250 millions)
-Résidence à Odja - refaite par le groupe Confort-house du Libanais Assad (600 millions d’investissement)
- Résidence de Zoétélé ville (350 millions)
- Résidence de Ndeng-Fong - votre village - (500 millions)
-Immeuble d’Ebolowa ville (600 millions)
-Résidence de Sangmelima ville (45O millions)
-2 hôtels grands luxe à Kribi (près d’un milliard de Cfa)
-Des centaines d’hectares de terrain à Yaoundé et Kribi
-1 appartement à Champigny sur Marne (94)
-1 appartement à Aubervilliers (93)
-1 appartement dans le 16è à Paris
-De nombreux investissements en cours au Gabon -10.000 chaises grands luxe
-25 tentes réfrigérées de 100 places/unité
-400 tentes ordinaires
-40.000 chaises plastiques
-10.000 plats et couverts -Près de 100.000 verres à eau, champagnes et whisky Je vous passe vos costumes à 6.000 euros /l’unité, cousus par pape Diouf que vous avez reçu récemment en grande pompe dans votre cabinet lors de son passage au Cameroun lors des obsèques de Joseph Fofé.

Monsieur Alain Edgar Mebe Ngo’o, alias Bébé Dog Comme vous le constatez, l’immeuble Amacam acquis par Ze Meka - que vos thuriféraires ressassent régulièrement - ne serait qu’une peccadille face à tout ce qui vient d’être énuméré ci-dessus. Je suis prêt à répondre partout où besoin sera si tout ce que j’affirme dans cette lettre est inexacte ; ou alors je vous ouvre les colonnes de mon journal pour un authentique droit de réponse… et non plus une lettre ouverte anonyme que vous n’avez guère eu le courage de signer. Bébé Dog, tout le monde sait que vous êtes un homme dangereux Comment un commis d’Etat peut-il devenir multimilliardaire en moins de dix ans ?

Comment un seul homme dans un pays aussi pauvre que le Cameroun peut-il se retrouver à la tête d’une pareille fortune, sans pour autant être inquiété, ni attirer l’attention de l’IGERA ou celle de la CONAC ? Vous affirmez que mon désir est de saboter le cinquantenaire des armées que le chef de l’Etat en personne a présidé à Bamenda.

Ce que vous ignorez, c’est que le Président Paul Biya est régulièrement mis au courant de vos frasques. Il sait par exemple que vous avez passé tous les marchés liés aux cérémonies du cinquantenaire des armées à vos entreprises personnelles. Même la restauration sera dirigée par votre belle-sœur, Mme Baoro qui s’est tirée avec maestria de l’affaire des détournements au Minésec. Votre belle-sœur sera chargée d’assurer la restauration de près 5.000 personnes, sans oublier les noms fictifs qui seront ajoutés. Si on ne retient que la moyenne pondérée de 20.000 Fcfa par personne, cela fait la bagatelle somme de 100.000.000 Fcfa. Même si ce n’est pas grand-chose pour vous, c’est toujours bon pour la santé financière du clan…

A propos de clan, pour éviter toutes fuites possibles d’informations dans la gestion calamiteuse des finances au ministère de la défense, n’avez-vous pas placé un certain Akono (le frère de votre épouse) comme chef de service des marchés. Ainsi, peut-il filtrer et éliminer toutes les entreprises nationales qui ne garantissent pas vos intérêts. Seuls les Libanais et les Grecs semblent répondre au profil mafieux que vous recherchez.

N’avez-vous pas exigé que le marché de réfection de l’aéroport de Bamenda soit passé à vos amis de DECO-CENTRE qui ont déjà travaillé avec vous dans la réfection de votre cabinet où vous avez englouti près de 350 millions de Fcfa. Alors que dans certains villages enclavés du Cameroun, à peine 10 millions sont suffisants pour la construction d’une route en terre.

En son temps aussi notre journal avait dénoncé la somme astronomique de 750 millions de Fcfa destinée à la construction de la tribune du 20 Mai, toujours avec votre architecte préféré, M. Kotto (pourtant inscrit au conseil de discipline de l’ordre national des architectes et interdit de marché public). Sans oublier vos petits amis grecs qui ont choisi d’utiliser du bois blanc, pourtant très bon marché au Cameroun. Même le ministre des finances s’était alarmé de tant de gaspillage. Je n’ose guère imaginer où sont allés les bénéfices".