Thomas Owona Assoumou le sulfureux Directeur Général de l'entreprise publique ADC retarde volontairement le paiement de la prime de performance accordée depuis le 27 juin 2023 par le Conseil d'Administration à l'ensemble du personnel pour le compte de l'exercice 2022.

Le natif d'Obili exige que les employés présentent au préalable les justificatifs des frais de mission dont ils ont bénéficié sur les cinq (05) dernières années. Une véritable hérésie quand on sait que la même prime pour l'exercice 2021 avait été normalement payée sans condition.

Le DG de l'entreprise gestionnaire des sept principaux aéroports Camerounais n'est pas à son premier coup en termes d’insubordination envers sa hiérarchie.

Comme on peut le lire dans cette correspondance de Ntoné Ntoné le PCA datée du 13 fevrier 2023 le rappelant à l'ordre, Owona Assoumou s'était rendu au Canada en Septembre 2022 à la tête d'une forte délégation malgré l'objection de la hiérarchie. Les justificatifs de cette mission sont d'ailleurs toujours attendus.

Dans cette même correspondance, le PCA émettait son véto pour raisons conjoncturelles face à un autre projet de déplacement de plaisance à Amsterdam prévu par Owona Assoumou et sa suite

Aujourd'hui dos au mur après avoir dilapidé les caisses avec des dépenses somptuaires contre-productives, Owona Assoumou fait dans le dilatoire et s'acharne sur le pauvre personnel.

Malgré le communiqué publié sur la page Facebook de l'entreprise tentant en vain de rassurer l'opinion sur la grève annoncée, la tension est à son paroxysme, d'autant plus que les délégués du personnel n'ont pas été associés à ce tract non signé qui vient plutôt jeter de l'huile sur le feu.

En attendant, la position du personnel est constante : "Pas de prime le lundi 10 juillet 2023, arrêt progressif du traitement des vols tout au long de la semaine".

En effet, contrairement aux allégations contenues dans cette communication laconique de l'entreprise, le personnel est plus démotivé que jamais. Les nombreuses injustices subies au quotidien ne passent tellement plus que, le personnel sollicite l'intervention de la très haute hiérarchie pour mettre fin à cette gabegie à ciel ouvert.