Actualités of Friday, 26 August 2022

Source: www.camerounweb.com

ALERTE : les populations de Yassa menacées

Les populations sont en danger Les populations sont en danger

L’épidémie de choléra est revenu en force. Depuis plusieurs nous, Camerounweb faisait état des dégâts de cette maladie particulièrement à la prison de New Bell à Douala. Mais les choses semblent évoluer…

En effet, le confrère Romaric Tenda lance une alerte sur le grave danger d’encourent les populations de Yassa, une agglomération de Douala. Il semblerait, en lui en croire que les malades évacué de la prison de New Bell ont été évacué sur place.

« L'actualité récente est marquée au Cameroun par une épidémie de choléra qui a déjà tué plusieurs personnes. Elle s'est désormais introduite dans les prisons du Cameroun comme à la prison Centrale de New-Bell où plusieurs détenus ont déjà trouvé la mort.

Face à cette situation d'urgence de santé, les autorités carcérales ont jugé bon d'extraire certains prisonniers atteints de choléra et d'aller les loger dans les nouveaux logements sociaux de Yassa. Le même scénario qu'avec les malades de coronavirus l'époque où la pandémie était à son pic. D'après mes sources bien introduites, déjà 5 détenus conduit à yassa auraient trouvé la mort ces dernières heures », alerte Romaric Tenda . « Une mise en danger des populations vivant dans ces environs qui sont elles aussi fortement exposées au risque de choper le choléra et de le rependre dans toute la zone », a-t-il précisé

URGENT : débandade générale à la Prison de New Bell, plusieurs détenus sortis


Le cholera est de retour au Cameroun et fait des ravages. L’un des endroits où cette épidémie fait plus de dégâts c’est bien évidemment dans les prisons du pays ou l’hygiène reste le parent pauvre. Selon les informations qui nous parviennent, la Prison de New Bell à Douala est pris en otage par le Choléra au point qu’on signale plusieurs évacuations.

« La prison centrale de Douala est secouée à nouveau par une grave crise sanitaire. Baptisé "choléra nouvelle version" par le personnel pénitentiaire, l'évacuation des prisonniers atteints de la maladie a quasiment triplé. Les chiffres évoquent 17 prisonniers cholériques évacués par jour », souligne le lanceur d’alerte Nzui Manto.

En avril dernier, au moins six détenus étaient décédés de la maladie diarrhéique dans la prison de New Bell, à Douala - le deuxième établissement pénitentiaire le plus important de Douala - et 120 personnes auraient été contaminées, depuis le mois de mars. Parmi eux, un militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), décédé jeudi 7 avril.
Rodrigue Ndagueho Koufet avait été condamné à trois ans d'emprisonnement pour avoir participé aux manifestations du 20 septembre 2020.
« Dans les prisons de Yaoundé et de Douala, il s’est installé une grande épidémie de choléra qui est due aux conditions de détention désastreuses de ses prisonniers, notamment par le manque d’eau courante. Ce manque d'eau, donc, entraîne cette maladie grave qui décime quasiment, depuis quelques jours, des prisonniers, dans la prison de Douala, notamment.Notre militant est mort dans ces conditions. Il faut observer qu’il avait été enchaîné sur son lit d’hôpital malgré sa maladie. Il subissait ce que j’appelle une double peine : il a été puni pour avoir osé manifester son opinion politique, d’une part, et d’autre part, il décède en prison à la suite de ce choléra. Non seulement notre gouvernement met en prison des personnes pour leurs opinions politiques, mais, pire encore, il n’a pas les capacités d’assurer à ces prisonniers des conditions de détention simplement acceptables. » avait déclaré Maître Emmanuel Simh, vice-président national du MRC et avocat du parti d'opposition, dénonce la « double peine » que subissent les prisonniers politiques camerounais à RFI.