Actualités of Wednesday, 17 April 2024

Source: Cameroun Actuel

ALERTE : un médicament tué au Cameroun, six autres pays africains l'interdisent

Plusieurs pays africains interdisent un médicament contenant une substance qui a déjà tué au Camerou Plusieurs pays africains interdisent un médicament contenant une substance qui a déjà tué au Camerou

Un rappel de sirop contre la toux destiné aux enfants, fabriqué par Johnson & Johnson en 2021, a été annoncé par les autorités pharmaceutiques de six pays africains. Cette décision fait suite à la détection de niveaux élevés d’une substance toxique et potentiellement mortelle dans le produit.

Les régulateurs pharmaceutiques de Tanzanie et du Zimbabwe ont récemment rejoint la liste des pays rappelant le sirop par mesure de précaution, bien que l’Autorité de contrôle des médicaments du Zimbabwe n’ait pas trouvé de trace de l’importation du sirop dans le pays.

La semaine précédente, l’Agence nationale nigériane pour l’administration et le contrôle des aliments et des médicaments (Nafdac) avait lancé un rappel d’un lot de sirop Benylin Pediatric après avoir détecté la présence de la substance toxique diéthylène glycol. Suite à cela, le conseil des pharmacies du Kenya a également ordonné l’arrêt de la vente du sirop sur son territoire.

Les autorités antidrogue d’Afrique du Sud et du Rwanda ont ensuite emboîté le pas en rappelant le sirop au cours du week-end. Le diéthylène glycol a été associé à des décès d’enfants récents au Cameroun et en Gambie, selon un rapport cité par la BBC, entraînant des lésions rénales aiguës et pouvant conduire à la mort en cas de consommation humaine.

Le sirop Benylin Pediatric rappelé, identifié sous le numéro de lot 329304, a été fabriqué en Afrique du Sud en mai 2021 avec une date de péremption fixée à avril 2024. Les autorités ont également mentionné que le lot 329303 était concerné, vendu en Afrique du Sud, à Eswatini, au Rwanda, au Kenya, en Tanzanie et au Nigeria.

Kenvue, l’entreprise désormais propriétaire de la marque de sirop Benylin Pediatric, a déclaré qu’elle coopérait avec les autorités et menait ses propres tests pour évaluer la situation, selon l’agence de presse Reuters.