Pour l’Honorable Martin Oyono, Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), «nous devons encore nous investir dans la recherche de vraies solutions qui puissent garantir à notre pays une position confortable sur le marché des échanges commerciaux avec l’Union Européenne».
Dans une tribune publiée dans Le Quotidien de l’Économie le 7 octobre 2016, l’Honorable Martin Oyono, soutient que «sur les objectifs de remise à niveau de nos filières et structures de production capables d’asseoir notre tissu économique, nous ne pouvons pas jusqu’ici prétendre que des avancées confortables aient été perçues au terme d’une évaluation rigoureuse», peut-on lire.
Selon le Député du parti au pouvoir, il est important de savoir si les pays de la zone Afrique Centrale entendent aller vers les Accords de Partenariat Economique (APE) en consommateurs et éternels demandeurs ou en producteurs capables de répondre à la demande du marché européen varié et très construit. Pour le l’Honorable du parti de la flamme, ce serait un questionnement qui fâche, car au Cameroun «lorsque le Président de la République a signé c’est qu’il a décidé, et on ne discute pas les décisions du chef de l’État».
L’évaluation des capacités camerounaises de transformation des produits de base n’est pas perceptible. L’exportation des produits bruts ou transformés requiert une l’autosuffisance alimentaire soit une réalité et non un slogan. Raison pour laquelle, souligne Martin Oyono, il n’est pas inutile de relever le rapport de la banque mondiale intitulé «la course vers l’émergence». Dans ledit rapport, un tableau dresse les 10 premiers États d’Afrique Francophone en termes de croissance économique.
Dans ledit rapport, la Côte d’Ivoire occupe la première place avec un taux de croissance de 8,5%. Le pays est suivi par la Tanzanie avec 6,9% et le Sénégal avec 6,6%. L’Éthiopie occupe la dixième place avec un taux de croissance de 4,5%. Le Cameroun ne fait pas partie du top 10 de ce classement. Pour Martin Oyono, le Cameroun doit encore beaucoup s’investir «dans la recherche de vraies solutions qui puissent garantir à notre pays une position confortable sur le marché des échanges commerciaux avec l’Union Européenne».