« J'ai failli quitter ce monde lundi soir. Comme Dieu n'a pas encore décidé du jour de mon départ sur terre, je reste debout. L'hôpital a mobilisé les meilleurs spécialistes pour un traitement efficace. Je dois subir une opération d'urgence et je vous demande de prier pour moi. » C’est par ces mots que l’universitaire Crépin Nyamsi a informé l’opinion publique de son hospitalisation le 12 septembre.
Grand défenseur de Samuel Eto’o et de sa gestion de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), on s’attendait à un élan de solidarité des « Églisiens ». Rien. Ni Samuel Eto’o, ni son armée cybernétique n’ont adressé un mot de sympathie à Nyamsi.
Au contraire, ce sont les « Hiboux », qu’il a longtemps combattus, qui se sont souvenus de lui. Depuis quelques heures, il souhaite à son tour leur rendre hommage. « Cher aîné Remy Ngono, nous ne nous sommes jamais rencontrés et nous ne sommes pas amis dans la vie courante. Malgré nos divergences politiques et parfois sportives sur la gestion du président Samuel Eto'o, tu as déposé les armes afin de porter ma maladie comme un grand frère qui protège son petit frère. Tu as alerté le monde via tes directs et tu as joué le rôle d'un pasteur. Je n'ai pas de mots pour exprimer ma reconnaissance. Juste pour te dire, merci cher aîné », a-t-il écrit à propos du journaliste et lanceur d’alerte camerounais basé en France.
Jean Crépin Nyamsi a également tenu à remercier la plateforme Cnews avec laquelle il ne s’entendait pas. « CFOOT du journaliste Alain Denis Ikoul, malgré nos divergences profondes sur la gestion du football par mon allié, vous avez pris une minute pour parler de ma santé sur votre page. Geste salutaire cher frère », a-t-il ajouté.