Actualités of Saturday, 25 June 2016

Source: cameroon-info.net

Abel Elimby Lobe accusé de tribalisme anti-Bamiléké

Abel Elimby Lobe Abel Elimby Lobe

Le Conseiller municipal Social Democratic Front (SDF) de la Mairie de Douala 5e, Abel Elimby Lobe, est pris à partie sur les réseaux sociaux, depuis le 23 juin 2016. Il est accusé de tribalisme anti-Bamiléké pour une opinion émise sur son profil Facebook au sujet des inondations géantes qui ont submergé plusieurs quartiers de la ville de Douala le 23 juin 2016. 

Dans ce post intitulé «IL Y A UN TEMPS POUR LA BÊTISE !», Elimby Lobe déclare: «Les enfants de ce pays qui se sont autoproclamés dynamiques, entreprenants, s'épanouissent en vivant contre la nature au lieu de respecter ce que chacun de nous, dans son terroir d'origine, sait depuis la nuit des temps, que l'on vit avec la nature. Nos enfants dynamiques goûtent avec délectation les fruits de la culture de désobéissance systématique, permanente et récurrente des prescriptions techniques éditées par les pouvoirs publics».

En guise de réponse, l’homme politique pourtant très apprécié du public récolte pour une bonne partie d’entre elles des réactions de désapprobation. La plupart a reconnu dans l’expression «les enfants de ce pays qui se sont autoproclamés dynamiques, entreprenants», les citoyens originaires de la Région de l’Ouest Cameroun. 

Ci-dessous des réactions qui désapprouvent la position d’Elimbi Lobe et ses réponses à quelques-uns de ses détracteurs

René Tamko Minable Abel Elimby Lobe vs profitez de la pluie pour chier dans le torrent . Vos instincts tribaux ressortent toujours malgré le fait que vous essaye de cacher . Si vous étiez un peu lucide vs remarquerez les inondations ds les villes modernes comme New York, Paris, Londres,Tokyo... Ne sont pas du fait "des enfants autoproclamés dynamiques", mais aveugle comme vous l êtes, par votre tribalisme notoire cela vous échappe .

Alex Siewe Ce post est inutilement "tendancieux et dangereux" pour un problème réel qui relève du désordre urbain...de l'incurie des pouvoirs publics...et de la difficulté à contrôler et humaniser l'urbanisation galopante de nos métropoles. Allez se loger si mal...survivre dans des conditions d'hygiène aussi moyenâgeuses que ce que nous observons dans ces quartiers ne saurait être brandi comme brevet de dynamisme par qui que ce soit. Sauf par les "amis" politiques de M. Lobe dans leurs luttes qui me laissent un arrière-goût de nausée. Je pense humblement qu’il ne gagne rien à suivre ainsi ceux qui n'ont que ces atouts villageois à faire valoir. Mariane Simon-Ekane on est tous un peu intelligents et M Lobe a parlé à nos cerveaux. Il nous a habitués à plus haut... on message et sa cible ici sont aussi clairs que mon nez sur ma figure. Qu’il ne perde pas de vue qu'aucune communauté noyée ainsi dans la gadoue n’a envoyé qui que ce soit parler à son nom. Celle hétérogène des marécages encore moins..Restons responsables même dans la colère.

Serge Thierry ah oui il n’est pas courageux et il a perdu une occasion de se taire. Son cousin Ekindi avait fait la même erreur.

Benjamin Zebaze Voilà un des sujets sur lesquels je ne suis et je ne serai jamais d'accord avec mon ami Elimby Lobe. Nous en avons déjà parlé en tête à tête et puisqu'il écrit ce qu'il a écrit et l'offre au grand public, je donne ma pensée sans que cela n'altère toute l'estime que j'ai pour lui. Comme je ne suis pas politicien, j'utilise les mots qu'il faut. Il accuse clairement les bamiléké d'être responsables de ce que l'on peut constater sur ces photos. Je lui rappelle que dans tous les pays du monde, et même dans des déserts, il y a des inondations meurtrières sans que ces zones ne soient occupées par des bamilékés. J'insiste aussi sur le fait que construire dans des zones inondables n'est pas impossible en soi; mais les pouvoirs publics, dans les pays civilisés, font en sorte que la zone soit viabilisée et que les populations soient formées pour être capables de réagir positivement le moment venu. Au lieu de dénoncer avec vigueur un gouvernement qui ne fait rien pour loger convenablement sa population, toutes ethnies confondues, s'attaquer aux bamilékés de cette façon n'est pas très utile, pas contreproductif et jette à la vindicte populaire des gens sans qui Doula ne serait qu'un comptoir colonial. L'élite bamiléké a suffisamment des tares à dénoncer pour s'acharner ainsi sur le petit peuple abandonné par une certaine "élite", toutes ethnies confondues, qui ne comprend rien à la misère ordinaire. Fasse que mon ami Elimby essaye de corriger cette manière manichéenne de voir les choses sur le plan de l'occupation des sols dans la capitale économique: le désordonné bamiléké d'un côté contre le "reste du monde". Rien n'est plus faux et injuste.

Serge Thierry Elimbi Lobe je vous conseille, de ne plus jamais vous présenter à une élection dans ce pays je vous donne ma parole de mobiliser toute ma petite énergie de bamilekes pour vous faire perdre

Pierre Pagop M. Elimby tombe de plus en plus basse et se démarque des bâtisseurs du Cameroun de demain avec ses penchants xénophobes et tribalistes. A vouloir confondre les conflits qu'il a avec ses camarades de la commune de Douala Vème avec les problèmes du Cameroun, il se retrouve finalement avec les pères de l'allogénie et de l'autochtonie de notre constitution. Lui et son parti ne valent pas mieux que Biya pour le Cameroun.

Abel Elimby Lobe Benjamin Zebaze tu nous apprends qu'il y a une ethnie qui s'est autoproclamée dynamique. Moi, je parle des individus, toi, tu parles d'ethnies, peut-être en prétendant lire dans le fond de nom esprit que tu crois être comme le tien qui a des références ethniques. Sinon comment comprendre que, depuis la nuit des temps, aucun ancêtre bamiléké ne vivait dans les marécages nulle part dans la terre; jusqu’à ce jour, nulle part à l'ouest, terroir bamiléké, berceau de la culture bamiléké, c'est à dire berceau des modes de vie bamiléké, aucun bamiléké ne construit dans les marécages, on met en cause des individus pour leurs comportements de défiance aux lois et règlements de notre pays, vous voyez une mise en cause des bamiléké qui ne sont pas dépositaires de ce type de comportements qui ne relèvent pas de leurs modes de vie? Regarde bien autour de toi, depuis la nuit des temps, nulle part au Cameroun, aucun groupe ethnique n'a une culture d'habitat dans les marécages. La culture bamiléké ne détermine personne à construire dans les marécages, la culture bassa, la culture beti ne détermine personne à s'établir dans les marécages, de Kousseri à Yokadouma, du bec de canard à mouanko, aucune coutume ne nous montre une ethnie qui pratique la construction dans les marécages qui partout sont des réceptacles naturels des eaux naturelles de ruissellement. Partout au Cameroun et depuis des temps immémoriaux toutes nos ethnies savent que les marécages sont des espaces non constructibles. Chez certaines ethnies les marécages sont des espaces agricoles, chez les Sawa les marécages sont des zones de pêche. Les gens qui s'installent dans les marécages sont donc en contradiction avec leurs pratiques coutumières d'habitation, ils foulent les modes d'habitation ou de construction de leurs ethnies respectives puisque nulle part leurs ethnies n'ont des modes de construction dans les marécages. La mise en cause de certains enfants du Cameroun pour leur occupation des marécages ne saurait être la mise en cause de leurs ethnies qui nulle part ne vivent dans les marécages. Attention, mon cher Benjamin Zebaze, attention de vivre dans l'auto 

Abel Elimby Lobe Jean Ebongue Motassi ce n'est pas le gouvernement qui crée les inondations, les inondations sont des catastrophes naturelles: dans le cas de Douala, les préjudices que ces inondations causent aux personnes sont imputables aux comportements des citoyens qui choisissent de déroger aux lois et règlements édictés par le gouvernement. Ce n'est pas parce que le gouvernement est illégitime et globalement incompétent que nous devons refuser de voir nos propres responsabilités. Si un espace donne est classé non constructible, a ton le droit de s'y installer pour un prétexte quelconque. La construction des drains n'empêche pas qu'il y ait de fortes pluies, l'existence des drains n'empêche pas les rivières dans lesquelles les drains se déversent de sortir de leur lit le cas échéant. Le problème n'est donc pas les drains, le problème, c'est l'habitat qui se développe dans les zones à risques. Le marécage est une zone à risque d'inondations : ceux qui vont s'y installer savent le risque qu'ils courent, ils savent parfaitement qu'en cas de grande pluie ils seront sinistrés; ils sont donc responsables de leur condition. Quand on évoque la responsabilité de ceux de nos compatriotes qui choisissent de se croire vertueux en prenant le risque de s'installer là où ils savent qu'ils seront inondés, on trouve certains pour voir le tribalisme. Il y en a parmi nous qui pensent pouvoir culpabiliser la critique des comportements sous peine d'être taxé de tribaliste et obtenir ainsi un silence complice des dérives dont certains pensent tirer profit.