Actualités of Tuesday, 28 March 2023

Source: www.camerounweb.com

Aboubakary Abdoulaye, le chef traditionnel qui risque de succéder à Biya si...

Aboubakary Abdoulaye, Lamido de Rey Bouba Aboubakary Abdoulaye, Lamido de Rey Bouba

Sa Majesté Aboubakary Abdoulaye a été réélu 1er Vice-président du Sénat hier 27 mars 2023. Le Lamido de Rey-Bouba a occupé ce poste au sénat du Cameroun au cours de la deuxième législature.

Mais qui est vraiment ce chef traditionnel qui peut succéder à Paul Biya, si ce dernier et le président du Sénat étaient en incapacité de gouverner ou au cas où les deux, par un curieux hasard, venaient à disparaître?

Né le 21 décembre 1961, il est originaire du département du Mayo Rey, dans la région du Nord Cameroun. Il est militant du RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) au Nord.

Diplômé de l’ENAM (École nationale d'administration et de la magistrature), il est nommé secrétaire général du MINAGRI (Ministère de l’agriculture) en 1995, puis secrétaire d’Etat à l’agriculture. Le 08 décembre 2004, il devient secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’agriculture et du développement rural. Puis, Lamido du Mayo Rey après la mort de son père en 2006.

Auparavant administrateur civil et ancien secrétaire d’État chargé de l’agriculture, il devient président du conseil d'administration de la mission d'aménagement et d’équipements de territoires urbains et ruraux (MAETUR) puis suppléant de Marcel Niat Njifendi, président du sénat lorsque ce dernier est empêché.

Par rapport à la crise anglophone camerounaise, le sénateur s’est exprimé en novembre 2020 par ces mots : «J'appelle solennellement ces pays qui hébergent les commanditaires de ces crimes à s'en désolidariser clairement. Je leur demande dans le cadre de la coalition mondiale contre le terrorisme de prendre leur responsabilité et de soutenir sincèrement le Cameroun, dans le combat qu'il mène pour rétablir la paix et la concorde sur l'ensemble de son territoire ».

Il a continué en disant : «J'interpelle les ONG à rompre le silence face à ces crimes barbares des sécessionnistes».