• Abus d’autorité
• Un fonctionnaire nargue son bailleur
• Ce dernier est désespéré
C’est un nouveau cas d’abus d’autorité signalé sur les réseaux sociaux par un lanceur d’alerte camerounais. Comptant sur son rang dans la fonction publique, un citoyen refuse de payer une somme due à son bailleur.
Une source proche du dossier a reçu une copie d’une capture d’écran de la discussion sur WhatsApp entre le fonctionnaire et le bailleur.
L’informateur a également eu une photo et le nom de la personne de mauvaise foi. Tous ces éléments ont été publié sur Facebook pour attirer l’attention des autorités administratives.
« Monsieur Batitok Anicet en fonction au ministère des Mines et de l'Energie. Vous avez décidé de partir avec trois (03) mois de loyer de votre bailleur et lorsque celui-ci réclame son dû, vous lui rappelez que c'est vous qui avez le Cameroun, qu’avez les relations et êtes capable de le faire enfermer », dénonce le lanceur d’alerte.
Il continue en ces termes : « Monsieur Batitok Anicet, l'expression "les propriétaires du Cameroun" que j'utilise est un jeu de mots pour me foutre de vos gueules. Vous n'êtes propriétaires de rien du tout et ça, les anglophones vous le prouvent depuis bientôt sept (07) ans ».
Par ailleurs, « les services secrets de la résistance vous donnent jusqu'à lundi matin pour régler cette situation avec votre bailleur que vous menacez de jeter en prison. Si lundi à 9h35 minutes rien n'est fait, vous goutterez à la joie d'être pris en charge par les SSR », lui dit-il.
Sur la photo d’une partie de la discussion (entre le bailleur et l’occupant) capturée, on peut lire :
Occupant : Fichez-moi le camp.
Bailleur : Et ça se dit Administrateur civil ! Tu vas me remettre mon argent et je vais te faire ta publicité sur les réseaux sociaux. Puisque tu n'as pas pitié de ce qui te reste de ton image. Je vais te traiter.
Occupant : Fais ce que tu peux. Minable.
Bailleur : Tu n'as pas honte de fuir avec le loyer ?
Occupant : Quand on veut frapper, on n'avertit pas.
Bailleur : OK
Occupant : Si tu essayes de t'attaquer à moi, tu me trouveras.
Bailleur : Je ne m'attaque pas à toi, je te demande de remettre mon argent, c'est tout.
Occupant : Je n'ai signé aucun contrat avec toi, de quel droit te prévaut-tu pour me demander de l'argent.