C’est un comportement déplorable qui est dénoncé sur les réseaux sociaux par un lanceur d’alerte camerounais qui tient l’information d’une source bien renseignée.
Le maire de la ville de Maroua a outrepassé son pouvoir et surtout fait preuve d’une cruauté vis-à-vis d’une femme dont il a abusé.
La ville de Maroua est le chef-lieu de la région de l'Extrême-Nord et du département du Diamaré.
La Communauté urbaine de Maroua instaurée en 2008 est constituée de trois (03) communes d'arrondissement avec une population urbaine estimée à plus de 300 000 habitants en 2022.
Là-bas, « le maire de la ville de Maroua bastonne violemment une femme et lui interdit de porter plainte », apprend-on.
Dans les faits, « le docteur Sali Babani, enseignant d'université et par ailleurs maire de la ville de Maroua a roué de coups de poing une femme, secrétaire du PNDP chez qui le premier magistrat violent de la ville avait envoyé son ami pour suivre son dossier de paiement ».
Mais en réalité, « très occupée, la pauvre femme demandera à l'émissaire du maire de patienter comme tout le monde. Sauf que l'homme n'acceptant pas que son patron attende comme tout le monde ira dire au maire que la dame a refusé de traiter son dossier ».
En guise de réponse, « c'est ainsi que le maire violent fera une descente sur le terrain tabassant la pauvre femme tout en lui mettant en garde contre toute plainte engagée contre lui ».
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Fureur au sein de la population : « Le pays si. Sous réserve du principe du contradictoire, si ces faits sont avérés, une plainte doit être déposée. On ne peut construire un pays dans l’anarchie.
Ce n'est pas Blanche Bailly. Sinon ils seront sortis tous dénoncer cette injustice. Mais hélas ! Ou sont les influenceuses et influenceurs ? Non à la violence sur toutes ses formes.
Un homme qui porte la main sur une femme est un fou et sa place est dans un asile. Dès qu'un Camerounais a un petit pouvoir, il se croit tout permis. C'est vraiment très triste (…) ».