Abus sexuels à la Fecavolley : les victimes présumées prennent 'enfin' la parole

Les accusations d'agressions sexuelles au sein de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley) sont catégoriquement réfutées par les joueuses présumées victimes et leurs parents. Dans un reportage d'Équinoxe TV diffusé le 20 juillet 2024, ces jeunes athlètes et leurs familles ont nié toute forme de harcèlement sexuel.

Julia Beyala, une des joueuses mentionnées dans les allégations, a nié être enceinte et a affirmé que les incidents rapportés ne s'étaient jamais produits. Cette déclaration a été soutenue par sa mère à leur domicile de Simbock, à Yaoundé. D'autres témoignages, comme celui du père d'une autre joueuse, ont également contribué à clarifier la situation, déclarant qu'il n'avait jamais entendu sa fille se plaindre de quelconque abus.

Sandra Kenfack, une autre joueuse, a précisé : « Aucun encadreur ne m’a jamais demandé de le suivre ou de l’accompagner dans une chambre. » Ces témoignages visent à contrecarrer les rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux accusant des membres de la Fecavolley d'avoir mis enceintes plusieurs jeunes filles mineures.

Les dirigeants de la Fecavolley, dont l'entraîneur national adjoint des équipes U17 et U19 féminines et le président Bello Bourdanne, ont exprimé leur indignation face à ces accusations qu'ils considèrent infondées et nuisibles à la réputation de la fédération. Le responsable de la communication de la Fecavolley a également annoncé le dépôt d’une plainte pour élucider cette affaire.

À ce jour, l'enquête ouverte le 4 juillet et menée par une commission indépendante est toujours en cours.