Infos Santé of Tuesday, 2 November 2021

Source: L'Anecdote

Accident vasculaire cérébral : 25% de taux de mortalité au Cameroun

Cette maladie représente la deuxième cause de mortalité dans le monde Cette maladie représente la deuxième cause de mortalité dans le monde

D’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, cette maladie représente la deuxième cause de mortalité dans le monde et en Afrique subsaharienne.

L’État du Cameroun et l’Organisation mondiale de la santé (Oms) déplorent le fait que les accidents vasculaires cérébraux (Ave), représentent a deuxième cause de mortalité tans le monde et en Afrique subsaharienne. Ce tueur silencieux s’associe à 10% de la mortalité mondiale. Au Cameroun, la situation est plus préoccupante avec 25% du taux de mortalité. D’après le neurologue Fabrice Djeutcheu, «L’accident vasculaire cérébrale reste et demeure une urgence médicale, qui peut être fatale et entraine une fois sur deux, des séquelles graves et invalidantes.

En effet, il s’agit d’une interruption de la circulation sanguine au niveau du cerveau. Lorsqu ’il éclate, il se bloque par un caillot de sang», confie l’expert médical. Parlant davantage de cette pathologie, le professionnel de la santé fait savoir qu’il existe deux types d’Avc. «Un Ave hémorragique qui est un éclatement d’un vaisseau et un Ave ischémique qui est un vaisseau bouché par un caillot de sang».

Parlant de leur provenance, l’on indique que les accidents vasculaires cérébraux peuvent être causés par des maux de tête sévères, des troubles de la vision, des troubles de la parole, des faiblesses ou de paralysie brutale d’une partie du corps etc. Quant à la prise en charge des premiers soins, lorsqu’une personne présente des signes d’Avc (dès les premiers symptômes), peu importe si c’est avéré ou pas, «Il est important de mentionner l’heure de l’apparition des premiers signes. Ne surtout pas rester debout mais plutôt s’allonger. Si la personne est inconsciente, il faut l’allonger en position latérale de sécurité, la partie paralysée vers le haut.

Garder le contact avec le patients ’il est conscient. Parler avec la victime et la faire parler ou réagir. Ne surtout rien lui donner à manger ou à boire», explique Fabrice Djeutcheu, neurologue. Et de poursuivre : «La morbidité et la mortalité liées à l’Avc dépendent de l’açcès aux soins curatifs et préventifs chez les personnes présentant des maladies telles que, l’exposition au tabac, le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité et les troubles liés au mauvais cholestérol».

Toutefois, l’on mentionne qu’après un premier Ave, le risque de récidive est important. Il est estimé entre 30 et 43% en 5 ans. En ce moment, les conditions hygiéno-diététiques sont à respecter. Une bonne alimentation équilibrée ainsi qu’une activité physique sont conseillées.

Au niveau primaire, le contrôle de la pression artérielle est vivement recommandé. La surveillance de la glycémie, l’arrêt du tabac,la limitation de la consommation d’alcool, la surveillance du taux de cholestérol sont entre autres, des consignes pratiques à inclure au quotidien pour éviter ce tueur silencieux.