Actualités of Tuesday, 9 January 2018

Source: camer.be

Accusé de trouble à l'ordre public, Isidore Modjo à la barre

Isidore Modjo  (Archives) Isidore Modjo (Archives)

La première audience de l'affaire opposant l'auteur de l'habillage du poste national de la Crtv s'est ouvert lundi. Il est accusé de troubles à l'ordre public.
Il est attendu ce jour pour la première audience parce que comparaissant libre, Isidore Modjo le promoteur du studio Karel doit répondre d'un chef d'accusation qui pèse contre lui. En effet il a été interpellé vendredi dernier alors qu'il organisait un énième sit-in devant le ministère de la Communication pour réclamer le paiement intégral de ses droits tels que prescrits par le premier ministre le 29 mars 2017 et réitéré le 04 octobre. Or jusqu'à ce jour rien n’a jamais été réglé par des responsables censés appliquer ces mesures du premier ministre.



Isidore Modjo qu'accompagne son conseil a déjà reçu une partie des 50 millions mais continue d'attendre le reliquat malgré ses multiples tentatives d'entrer en possession de son argent. Des médiateurs mobilisés ont eu du mal à obtenir le reste de l'ardoise du fait certainement de plusieurs raisons.
Le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary par ailleurs président du conseil d'administration de la Crtv et l'actuel directeur général d’office, Charles Pythagore Ndongo impliqués dans le dossier seront le cas échéant sollicités en tant que personnes ressources pour que le droit soit dit dans cette affaire.

En attendant la suite, il faut signaler que le producteur de « l'arnaqueur arnaqué » qui a passé toute une journée au parquet vendredi dernier entend mener le combat jusqu'au bout. Rencontré à son domicile, il dit compter sur la justice afin qu'au terme de ses démêlés avec la Crtv ses droits lui soient reversés. La manifestation de vendredi dernier marquait également deux ans de combat qu'Isidore Modjo mène dans les couloirs de la Crtv et des services du premier ministre. L'audience de ce lundi est déterminante pour la suite de l'affaire.