Les riverains de la prison centrale d N’Gaoundéré ont assisté à une scène de chasse à l’homme dans les buissons qui entourent la prison principale de la ville de N’Gaoundéré.
Après avoir escaladé le mur sans éveiller de soupçons, le fugitif est rattrapé une heure plus tard se cachant dans les buissons. Le détenu qui n’est pas à son premier forfait, est un récidiviste. C’est sa troisième tentative, d’où le couteau d’un geôlier à son égard : « il faut finir avec lui ». Il aura au passage donné des sueurs froides à tout l’effectif des gardiens ainsi qu’aux riverains.
Ambiance de Texas rarissime qui aura traumatisé plus d’un. Son acte aura provoqué 3 coups de feu tirés par des sentinelles pour tenter de le stopper dans sa fuite. Manque de chance, le jeune homme d’une trentaine d’année poursuivra sa cabale. S’ensuivra une battue sans précèdent dans les champs, le lit de la rivière, les domiciles environnants, par des gardes prisonniers sous tensions. La collaboration de la population mettra fin à cette vague de panique.
La prison centrale de N’Gaoundéré, située au cœur du centre administratif et à quelques encablures des services du Gouverneur est en état de surpopulation carcérale à l’image des prisons camerounaises. Au sein de l’administration pénitentiaire, qui accueille plus de 13 000 détenus, aucune fuite sur le nom du détenu en question. Et pour cause, Jean Arnold Ngomba Ngame, l’ancien régisseur a été sanctionné pour avoir accordé une interview à un journal de la place. Le nouveau régisseur ne veut surtout pas commettre la même erreur.