4 personnes,- dont un fonctionnaire onusien de nationalité kenyane, 02 nigérians et 01 camerounais-, ont été tuées mardi 31 janvier 2017, vers midi, par des hommes armés non identifiés, non loin de la localité de Kontcha, dans le département du Faro-et-Deo, région de l’Adamaoua, précisément vers la frontière entre le Nigéria et le Cameroun.
L’équipage installé depuis plusieurs jours dans la localité, travaillait sur la matérialisation de la démarcation de la frontière entre le Nigéria et le Cameroun, issue de la décision rendue par la Cour internationale de justice de la Haye, au sujet du conflit de Bakassi.
La décision de la Haye, avait reconnue la « camerounité » de la presqu’ile de Bakassi, objet de litige entre le Cameroun et le Nigéria.
L’enquête ouverte par les services de police, devrait permettre de déterminer s’il s’agissait d’un acte de banditisme, d’un braquage qui a mal tourné en raison de la forte présence de bandits dans la région. Ou, de préciser s’il s’agissait d’une attaque armée des éléments de Boko Haram, apprend KOACI.
La secte islamiste nigériane, qui se fait désormais appeler, province de l’Etat islamique en Afrique de l’ouest, sévit sur la frontière entre le Cameroun et le Nigéria et dans une très grande partie du Lac Tchad.