Les autorités camerounaises ont mis au jour un réseau criminel complexe de trafic d'êtres humains, révèle Jeune Afrique dans une enquête exclusive publiée le 30 novembre 2024. L'opération menée par la police dans la région de l'Adamaoua dévoile les mécanismes sophistiqués utilisés par les trafiquants pour exploiter la détresse sociale.
Selon le rapport de Jeune Afrique, le réseau était dirigé par Élodie P., une Camerounaise de 37 ans, désormais poursuivie pour traite de personnes et escroquerie en bande organisée. Le mode opératoire était particulièrement élaboré, utilisant une fausse entreprise de développement personnel comme couverture pour attirer ses victimes.
La stratégie criminelle impliquait un processus de recrutement minutieux : création de faux documents, entretiens simulés, et promesses d'emplois à l'international. L'objectif final était de transférer les victimes vers des réseaux d'esclavage moderne au Nigeria et au Ghana.