Elles ont été kidnappées par un groupe de personnes dans une bergerie dans le village Tchabal-Tchilé.
C’est aux environs de 23 h dimanche le 18 février 2018 que deux personnes ont été enlevées par des hommes lourdement armées dans le village Tchabal- Tchilé. Tous deux frères et éleveurs dans la localité. Selon les forces de sécurité et les populations ce sont les cris des membres de la famille qui ont alerté les villageois.
Les otages et leurs bourreaux sont partis selon diverses sources vers la localité de Tourningal Haosséré, réputée être le refuge des preneurs d’otages qui sévissent dans cette localité de la région de l’Adamaoua. Aucune rançon n’a été réclamée à la famille des deux éleveurs pour l’instant. Les preneurs d’otages s’exprimaient en sango, fulfuldé, selon les témoins.
D’après ces derniers, les ravisseurs avaient un accent Mboro dans leur expression. Avant de prendre la poudre d’escampette, les preneurs d’otages, quatre au total ont donné des consignes aux populations sur les modalités de libération des otages. D’après des informations recueillies auprès des responsables des forces de défense et de sécurité, c’est la même bande qui terrorise les populations de Nyambaka, Tourningal et Belel.
Si aucune rançon n’a encore été réclamée, les proches des otages, disent craindre pour la vie de leurs frères. « Ils ont promis entrer en contact avec nous dans les tous prochain jours. Leur chef a précisé que si nous les dénonçons auprès des forces de défenses et de sécurité, c’est la vie de nos frères qui sera menacée », a confié des proches des personnes kidnappées. Joint au téléphone par le Jour, le sous-préfet de l’arrondissement de Belel a confirmé le rapt des deux éleveurs.
Selon lui, les forces de défenses et de sécurité ont été déployées dans la zone. Les militaires du 5eme Bir déployé dans la localité ratissent la zone. Vendredi dernier, l’un des trois otages de Wamé-Grand a été libéré par ses bourreaux après le versement par la famille d’un montant de 1.500.000 F.Cfa. Deux autres personnes sont encore retenues entre l’escarpement de Mbé et les montagnes de Ngan-Ha.