Les changements climatiques et leurs conséquences directes au Cameroun, font craindre un risque de famine accrue pour les Camerounais, dans les prochains mois.

Dans une sortie sur ls médias sociaux, le Vice-président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC), Ingénieur Agronome de formation, expose quelques risques que font courir l'impréparation du régime Biya aux Camerounais.

"La sécheresse due a la variabilité climatique… Nous abordions ce phénomène la semaine passé en indexant l'incurie et l'impréparation du régime réactionnaire de Biya face aux crises de quelque nature que ce soit. Seulement , certains adeptes de la résignation ont justifié que le climat ne dépend pas de Biya. Oui, il s ont raison, mais mettre en place des politiques publiques soucieuses de l'adaptation de l'agriculture au changement climatique est un impératif d'un gouvernement civilisé", écrit l'homme politique dans sa sortie.

L'ingénieur Mamadou Mota a également fait quelques propositions pour sortir les Camerounais de cette situation.


"Je rappelle le rôle crucial de l'État dans l'adaptation de l'agriculture au changement climatique.

1. Élaboration de politiques et de stratégies : L'État doit élaborer des politiques et des stratégies pour soutenir l'adaptation de l'agriculture au changement climatique.

2. Financement de la recherche et du développement : L'État doit financer la recherche et le développement de nouvelles technologies et pratiques agricoles résilientes au climat.

3. Formation et sensibilisation : L'État doit former et sensibiliser les agriculteurs aux impacts du changement climatique et aux pratiques d'adaptation.

4. Mise en place de systèmes d'alerte précoce : L'État doit mettre en place des systèmes d'alerte précoce pour les phénomènes météorologiques extrêmes.

5. Soutien à l'agriculture climato-intelligente : L'État doit soutenir l'agriculture climato-intelligente, qui prend en compte les impacts du changement climatique.

6. Gestion des ressources en eau : L'État doit gérer les ressources en eau pour garantir l'accès à l'eau pour l'agriculture.

7. Soutien aux petits exploitants agricoles : L'État doit soutenir les petits exploitants agricoles, qui sont les plus vulnérables aux impacts du changement climatique.

En résumé, l'État joue un rôle essentiel dans l'adaptation de l'agriculture au changement climatique en élaborant des politiques, en finançant la recherche, en formant les agriculteurs, en mettant en place des systèmes d'alerte précoce, en soutenant l'agriculture climato-intelligente, en gérant les ressources en eau et en soutenant les petits exploitants agricoles".