Actualités of Monday, 20 November 2017

Source: cameroon-info.net

Affaire Ahmed Abba: le délibéré final est prévu le 21 décembre

Il est poursuivi pour «non dénonciation et blanchiment des produits des actes de terrorisme» Il est poursuivi pour «non dénonciation et blanchiment des produits des actes de terrorisme»

Ce camerounais est poursuivi pour «non dénonciation et blanchiment des produits des actes de terrorisme». Le 19 octobre 2017, le Commissaire du Gouvernement a requis 10 années de prison ferme.

Le délibéré final dans l’affaire opposant Ahmed Abba le correspondant en langue haoussa de Radio France internationale (RFI) au Ministère public est prévu pour le 21 décembre 2017. Cette audience comme l’indique aussi le journal L’Anecdote édition du 20 novembre 2017, est porteuse de beaucoup d’espoirs pour les proches du mis en cause.

Toutefois en attendant cette échéance, il faut noter que jeudi le 16 novembre 2017, s’est tenue l’audience criminelle de cette affaire à la Cour d’appel du Centre. Elle fait suite à celle du Tribunal militaire qui a condamné le mis en cause à 10 ans de prison. Ahmed Abba qui comparaissait donc en seconde instance, a pour la première fois donné sa version de faits. Rappelons que la justice camerounaise le poursuit pour «non dénonciation et blanchiment des produits des actes de terrorisme».

Rappelons également que le 19 octobre 2017, le Commissaire du Gouvernement a produit une série de pièces pour démontrer la culpabilité du mis en cause. Ces pièces tiennent sur les procès-verbaux d’Ahmed Abba à la gendarmerie, à l’enquête préliminaire et sur les effets personnels de ce dernier qui ont été saisis. Le Commissaire du Gouvernement a donc requis une peine de 10 ans de prison. Naturellement Me Charles Tchoungang et Me Clément Nakong les conseils d’Ahmed Abba se sont opposés à la demande du Commissaire.

«Les pièces présentées à la Cour, ont été obtenues au moins trois à quatre mois après l’arrestation d’Ahmed Abba. Ils l’ont d’abord arrêté avant d’aller chercher des preuves contre lui. Pourtant en matière pénale, c’est lorsqu’on a des preuves, des éléments des indices concordants qu’on vous interpelle», a déclaré Me Nakong. Pour les conseils de l’accusé, il est donc clair qu’il y a eu violation de procédures.