Actualités of Friday, 27 October 2017

Source: cameroon-info.net

Affaire BICEC: la comparution des hauts cadres Français exigée

Les avocats des accusés Français n'ont jamais répondu présents au tribunal Les avocats des accusés Français n'ont jamais répondu présents au tribunal

Ils ont indiqué que si ces derniers ne comparaissent pas, ils vont demander un renvoi à l’audience du 23 novembre 2017.

Il n’y a pas eu d’ouverture de débats dans l’affaire qui oppose la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) à certains de ses anciens hauts cadres. La cause est le désaccord entre les conseils des accusés présents à l’audience du 26 octobre 2017.

Les avocats des accusés français ex-cadres de la BICEC qui ont toujours répondu aux abonnés absents au Tribunal, ont demandé à la cour de reporter la séance. Me Baombé conseil de Pierre Mahé ancien Directeur général (DG) de la BICEC de 2012 à 2015, a indiqué ne pas avoir eu la liste des témoins. «La loi dit qu’avant l’ouverture des débats, chaque partie doit communiquer la liste de ses témoins. En ce qui me concerne, je n’ai pas encore pris connaissance du dossier de procédure pour définir qui sera mon témoin», a-t-il déclaré devant les juges. Pourtant les frais y afférents ont été payés depuis le 19 septembre 2017, a-t-il précisé.

Les avocats des accusés camerounais dans cette affaire qui ne sont pas contre le problème soulevé par Me Baombé, ont toutefois fait remarquer que le client de leur homologue Pierre Mahé doit comparaître.

Aussi ils ont souligné que leurs différents clients camerounais sont incarcérés. Notons que le français Pascal Rebillard DG de la BICEC entre 2008 et 2012 mis en cause dans cette affaire répond également aux abonnés absents. «Nous ne nous opposons pas à cette demande qui est d’ailleurs conforme aux exigences du Code de procédure pénale applicable en la matière. Nous avons fait observer au juge que cet avocat demande le renvoi pour un accusé absent et qui, comme son compatriote n’a jamais comparu à aucune audience depuis les enquêtes, alors que les compatriotes croupissent en prison», a déclaré Me Simon Serge Kack Kack conseil d’Ondoa Nkou Mvondo, dans les colonnes de notre confrère Mutations édition du 27 octobre 2017.

Me Simon Serge Kack Kack et Me Charles Tchougang ont donc demandé à Me Baombé de prendre des dispositions pour que comparaisse son client français. Dans le cas contraire ils vont eux aussi demander au Tribunal de reporter l’audience du 23 novembre 2017. Précisons que les demandes de mise en liberté provisoire et sous caution formulées par les accusés Remy Ngué et Jean Pascal Moya ont été rejetées au motif qu’elles n’étaient pas suffisamment motivées.