Actualités of Saturday, 19 August 2017

Source: cameroun-info.net

Affaire BICEC: la liste des témoins attendues à l’audience connue!

Les témoins sont attendus à l’audience du 21 septembre 2017 Les témoins sont attendus à l’audience du 21 septembre 2017

C’est ce qui ressort de la deuxième audience de cette affaire jugée au Tribunal de grande instance de Douala-Bonanjo, dans la Région du Littoral.
Le 17 août 2017 s’est tenue la deuxième audience de l’affaire qui oppose la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) à ses anciens cadres. Le juge du Tribunal de grande instance (TGI) de Douala-Bonanjo a décidé que les parties impliquées dans ladite affaire, présentent le 21 septembre 2017 les listes de leurs témoins. Le quotidien Mutations édition du 18 août 2017 qui parle aussi de cette audience, rapporte que celle-ci a drainé une foule immense. Après l’identification des accusés, celle des chefs de file s’en est suivie. On retient donc qu’au total la défense compte une dizaine d’avocats comme conseils. La défense de la BICEC est assurée par Me Jackson Ngnié Kamga l’actuel bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun.

Pour rappel la BICEC, filiale du Groupe Banque populaire de France BPCE qui est la partie civile accuse d’anciens cadres et employés de la banque d’escroquerie aggravée. Parmi ces cadres étaient présents le 17 août dernier au Tribunal, les dénommés Samuel Ngando Mbonguè, Innocent Ondoa Nkou, Martin Nyamsi, Benoit Ekoka Epoundè, Etindè Ebonguè, Mathurin Kamla, Jean Manga Ekoka, Remy Ngué, Josephette Françoise Iboth. Cinq autres cadres ont répondu aux abonnés absents. Il s’agit de Jean Pascal Moya, Pascal Rebillard, Pierre Mahé et deux autres accusés.

Innocent Ondoa Nkou ex Directeur général adjoint de la BICEC, Benoit Ekoka Epoundè ex-expert- comptable, Samuel Ngando Mbonguè ancien directeur de la comptabilité et de la trésorerie et d’autres sont incarcérés à la prison centrale de Douala depuis le 8 août 2016. Ils répondent du détournement de 50 milliards de FCFA de la BICEC. Ledit détournement aurait été fait à travers des surfacturations et factures fictives régulièrement payées à des prestataires sur une période de 12 ans.