Infos Business of Monday, 7 November 2016

Source: cameroon-info.net

Affaire BICEC: les accusés face à l’État du Cameroun

Selon La Nouvelle Expression du 7 novembre 2016, des informations indiquent que tous les responsables français qui sont impliqués de près ou de loin dans ce scandale financier auraient été déchargés de leurs fonctions et remerciés par le groupe français. Les citoyens camerounais incarcérés à New-Bell, peut-on lire, croyaient tenir «le bon bout» de l’affaire, espérant qu’en exposant la vérité le moment venu, l’ancien Directeur Général Adjoint Innocent Ondoa Nkou et ses compatriotes, Samuel Ngando Mbonguè, Martin Nyam et les autres, incarcérés à la prison de New Bell à Douala, pour faux, complicité de faux en écriture privée, abus de confiance et escroquerie aggravée, seraient éclaboussés

L’aspect le plus incompréhensible selon La Nouvelle Expression, c’est que l’État du Cameroun, actionnaire avec 17,50 % des parts, s’est constitué victime et accuse ses citoyens d’avoir trahi ses intérêts. Pour le journal, la France est très préoccupée à protéger son image et ses ressortissants, depuis le début de cette rocambolesque affaire. La Direction Générale de la BICEC refuse toujours d’en dire plus sur la nature et l’ampleur des fraudes.

À Mediapart, elle a expliqué: «Nous vous remercions de votre intérêt concernant les malversations dont a été victime la BICEC. Comme vous le savez déjà, une plainte a effectivement été déposée au tribunal de grande instance de Douala. Une instruction judiciaire est en cours et la BICEC ne souhaite pas faire des commentaires y afférents».

Le Groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Épargne), dont le siège est à Paris, ne veut pas non plus communiquer: «Ce dossier concerne la BICEC. Comme vous le savez, une instruction judiciaire est en cours par la justice camerounaise. Pour ces raisons, nous ne ferons donc aucun commentaire», a répondu son service de communication au reporter du même média.