‘L’affaire Bala’ du nom du prélat assassiné en début mois continue son bonhomme de chemin. Après les réactions des leaders d’opinion et la pression du Vatican sur les autorités judiciaire l’enquête ouverte peine à révéler les causes exactes de cette mort tragique. Depuis quelques jours, on apprend que les choses se compliquent entre l'Etat du Cameroun et les premiers responsables de l’Eglise Catholique.
Selon nos informations, comme préalable à la réception de la dépouille de Jean-Marie Benoît BALA l’Eglise Catholique exige que soit rendu public le rapport d'autopsie et la désignation des commanditaires ainsi que des exécutants de la basse besogne. On apprend aussi que Monseigneur Jean-Marie BALA aurait été torturé, électrocuté, bras et jambe brisé avant que son corps ne soit jeté dans les eaux de Sanaga. Ce nouvel épisode vient mettre en exergue la détérioration des relations entre l’Eglise et les autorités camerounaises.
Il faut rappeler que Jean Marie Benoit Bala a été enlevé à son domicile de Gondon à Bafia dans la nuit du 31 mai 2017 vers 22h40. Son corps a été retrouvé dans les eaux de la Sanaga au lieudit Ntsang. Cet assassinat a choqué l’opinion internationale. Il est le énième religieux camerounais disparu dans des conditions troubles. Pour exiger que la lumière soit faite dans cette affaire, le Vatican a dépêché des émissaires pour mettre la pression sur Yaoundé.