Les tensions sont vives et le torchon brûle entre l’État et le clergé catholique. L’État menace le clergé de récupérer la dépouille de Monseigneur Jean-Marie benoît Bala pour inhumation.
Le clergé catholique dit non à cette demande et exige qu’avant toute chose la vérité soit dite sur les circonstances réelles du décès de l’évêque de Bafia.
Face à ce refus de la communauté religieuse de réceptionner le corps, le directeur de la police judiciaire, Dili Jacques et le chef du service central des recherches judiciaires, Kaole Aleokol Serge, sont passés à la vitesse supérieure et ont décidé d’envoyer une lettre à Monseigneur Abraham Kome, administrateur apostolique du diocèse de Bafia pour l’ « inviter à prendre les dispositions qui s’imposent pour le retrait du corps de Monseigneur Jean-Marie benoît Bala.
La lettre a été adressée avec ampliation à Monseigneur Samuel Kleda (président de la conférence épiscopale nationale du Cameroun) et Monseigneur Jean Mbarga (archevêque métropolitain de Yaoundé).
Le clergé catholique quant à lui reste ferme sur sa décision et boycotte la demande de la police judiciaire.
Ci-dessous la lettre co-signée par Dili Jacques, directeur de la police judiciaire et Kaole Aleokol Serge, chef du service central des recherches judiciaires