Actualités of Tuesday, 5 July 2022

Source: Le Jour N°3702

Affaire Coq Sportif vs Fecafoot : Eto'o Fils vers une autre bataille juridique

Eto'o Fils Eto'o Fils

La Fédération Camerounaise de Football a unilatéralement rompu le contrat le liant à la marque française signé le 3 janvier 2020 pour la fourniture des équipements sportifs aux sélections nationales de football du Cameroun. Les deux parties ne devraient pas en rester là.
Dans un communiqué rendu public le 01 juillet 2022, le secrétaire général par intérim de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) annonce que l’instance faîtière du football camerounais « met un terme à sa collaboration avec Le Coq sportif, habilleur des Lions indomptables » . Une décision qui prendra effet après la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin qui se joue au Maroc. La Fédération dit explorer d’autres pistes afin de doter les sélections d’un nouvel équipementier respectueux de ses engagements et ceci dans les plus brefs délais.
«Cette décision prise de façon unilatérale et brutale intervient alors même que Le Coq Sportif a délivré tous ses engagements contractuels depuis plus de trois ans en accompagnant la Fécafoot depuis la Coupe du Monde féminine en 2019 et plus récemment de l’équipe masculine première lors de la CAN 2022. De plus, à ce jour la Fécafoot a validé les maillots développés par Le Coq Sportif pour la prochaine Coupe du Monde au Qatar, équipements qui sont homologué par la FIFA » , a pour sa part réagi l’équipementier dans un communiqué publié dans la foulée de celui de la Fécafoot.
Bien décidé à aller au terme de son engagement contractuel avec le Cameroun, qui court jusqu’à la mi 2024, le Coq Sportif annonce avoir « saisi la Fécafoot et son Président, Samuel Eto’o, afin d’engager les discussions nécessaires, dans un esprit constructif et respectueux des engagements réciproques. Nous ne doutons pas que cet échange permette de pouvoir poursuivre sereinement la collaboration contractée par la FECAFOOT et Le Coq Sportif», anticipe la marque. Il faudrait maintenant rentrer dans les méandres d’un contrat resté jusqu’ici très confidentiel pour être édifié sur la latitude de la Fécafoot à actionner une éventuelle clause de désengagement. Au demeurant, et en l’absence d’un arrangement à l’amiable, on s’achemine inéluctablement vers une bataille juridique féroce, Le Coq Sportif étant en droit de réclamer d’énormes compensations suite à ce contrat rompu sans son approbation.