Jeune Afrique, dans son dossier exclusif, a mis en lumière un autre volet crucial : celui concernant les relations entre la Fecafoot et Le Coq sportif ainsi que One All Sports. En juin 2022, la Fecafoot a pris la décision unilatérale de rompre le contrat qui la liait au Coq sportif jusqu'en 2023, alléguant le non-respect des engagements de ce dernier. Néanmoins, le dirigeant de la société française d'équipement sportif, présente au Cameroun depuis plus de trois ans, réfute catégoriquement ce motif. Il a contesté cette résiliation et a porté plainte contre la Fecafoot pour rupture abusive de contrat. La Cour d'appel de Paris a tranché en faveur de LCS International, en condamnant la fédération à verser une somme de 3 000 euros à titre de frais irrépétibles. Cependant, la Fecafoot a fait appel de cette décision et surtout, elle a noué un partenariat avec un nouveau sponsor, jusqu'alors inconnu des Camerounais.

Depuis l'année 2022, One All Sports s'est ainsi imposé en tant que nouvel équipementier des sélections nationales. Les critiques émanant des détracteurs d'Eto'o soulignent des « clauses opaques » au sein de ce partenariat. Ils affirment que Samuel Eto'o n'a jamais soumis le contrat conclu avec One All Sports, en particulier à la commission marketing de la Fecafoot. De son côté, la Fecafoot met en avant un « contrat (…) particulièrement avantageux pour le Cameroun ». Ernest Obama, porte-parole de la fédération, a affirmé : « Nous ne sommes pas en quête de marques prestigieuses. Notre recherche se tourne vers des moyens concrets pour le développement du football camerounais, et c'est en ce sens que One All Sports répond à nos attentes. », rappelle Jeune Afrique