Actualités of Tuesday, 17 September 2024

Source: www.camerounweb.com

Affaire Franklin Nyamsi : la mauvaise nouvelle tombe

Affaire Franklin Nyamsi : la mauvaise nouvelle tombe Affaire Franklin Nyamsi : la mauvaise nouvelle tombe

Dans une affaire qui mêle politique, finance et relations franco-africaines, le professeur Franklin Nyamsi, universitaire d'origine camerounaise, se trouve au cœur d'une controverse judiciaire en France. Poursuivi pour détournements de fonds et abus de confiance, Nyamsi doit comparaître devant le Tribunal Correctionnel de Rouen le 28 novembre 2024.


L'affaire concerne la gestion de l'Association Crush Party de Paris pour Guillaume Soro, une organisation liée à l'ancien Premier ministre ivoirien. La justice française accuse Nyamsi d'avoir détourné les fonds de cette association, dont il était un responsable clé.


Malgré ces accusations graves, Franklin Nyamsi peut compter sur le soutien indéfectible de Guillaume Soro. L'ancien président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire a publiquement pris la défense de son ancien conseiller spécial sur les réseaux sociaux.

Dans un message posté sur Facebook, Soro a dénoncé ce qu'il considère comme une procédure arbitraire contre Nyamsi. Il affirme : "*Depuis 2021, en effet, il est de notoriété publique que Monsieur Nyamsi est dans le collimateur des autorités politiques françaises actuelles en raison de son engagement citoyen, intellectuel et militant pour l'émancipation de l'Afrique*".


Guillaume Soro va plus loin en suggérant que les poursuites contre Nyamsi sont motivées par des considérations politiques plutôt que par des preuves de malversations financières. Il assure que l'universitaire n'est "nullement impliqué dans une mauvaise gestion des fonds de cette association dont il est le référent".


Cette affaire soulève des questions importantes sur les relations entre la France et l'Afrique, ainsi que sur la liberté d'expression des intellectuels africains en Europe. Elle intervient dans un contexte où Franklin Nyamsi s'est fait remarquer par ses prises de position sur divers sujets, notamment en recadrant récemment France 24 sur la question de la polygamie de Bassirou Diomaye Faye au Sénégal.


Le procès prévu pour novembre 2024 sera donc scruté de près, non seulement pour ses implications juridiques, mais aussi pour ses potentielles répercussions diplomatiques et politiques. Il mettra en lumière les tensions qui peuvent exister entre les engagements militants et les responsabilités financières au sein des associations de la diaspora africaine en France.