Actualités of Monday, 11 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Affaire Fridolin Nke : des pressions pour l'arrestation du Col Bamkoui

Le col Bamkoui Le col Bamkoui

• Après les universitaires, c'est le tour de "Génération-90" de demander la tête de Bamkoui

• L'association vient de produire une déclaration

• Dans cette dernière, elle demande l'arrestation du Col Bamkoui et tous ceux ont torturé le Dr Nke


Dans sa déclaration, le groupe de réflexion et d’action regroupant d’anciens dirigeants de la contestation estudiantine des années 1990 et 2000 au Cameroun demande clairement aux autorités la "révocation" et "l’arrestation immédiate" du patron de la Sécurité Militaire (SEMIL).

"Considérant ce qui précède, Génération-90 dénonce les traitements inhumains et cruels infligés au Dr Fridolin NKE par le Colonel BAMKOUI et ses subalternes et les tient pour responsables de tout ce qui pourrait arriver à Fridolin NKE...Exige la révocation et l’arrestation immédiates du Colonel Joël Bamkoui et de tous les militaires ayant participé à l’enlèvement et à la torture du Dr Fridolin NKE le 20 septembre 2021", écrit Génération-90.

"Le maintien de Bamkoui à son poste constituerait une preuve supplémentaire que les actes de tortures et toutes les autres violations graves des droits humains dont est accusée l’armée, notamment en zone anglophone et dans le nord du pays, sont encouragés par le gouvernement camerounais et par le Chef de l’Etat, qui assure la fonction de ministre de la défense", lit-on également dans la déclaration.

Notons également que dans l'affaire Nke, le Syndicat des enseignants du supérieur (Synes) annonce une grève pour le 14 octobre prochain, une grève générale d’un jour, afin de protester contre les atteintes graves aux libertés académiques des enseignants du supérieur en général et les actes de tortures infligés au Dr Fridolin Nke en particulier.

Cette grève, note les enseignants, sera observée pendant la journée du 14 octobre prochain. Elle implique la cessation de toute activité d’enseignement, de recherche, d’encadrement des étudiants, d’évaluation et de soutenance de mémoires et thèses », peut-on lire dans le mot d’ordre de grève signé le 08 octobre 2021.

Les enseignants exigent également des poursuites contre le commandant de la Sécurité militaire (SEMIL).