La course pour la succession de Rodolphe Moudiki à la tête de la SNH serait-elle lancée ? C'est ce que prétend le journaliste et lanceur d'alerte Boris Bertolt. L’épouse du Directeur général de la SNH, Nathalie Moudiki serait parvenue à convoquer pour le 10 octobre prochain, un conseil d'administration extraordinaire dans le but d'éjecter le DG Simon Paley. Celui-ci pressenti pour remplacer Moudiki est cité dans l’affaire Glencore. L’homme nie les faits. Son entourage évoque une chasse à l’homme.

« Comme un orage sans nuage, Simon Paley, DG de TRADEX, fait face à un début de tempête qui s’inscrit vraisemblablement dans le cadre de la lutte de succession à la tête de la SNH. Car, c’est un secret de polichinelle, la succession d’Adolphe MOUDIKI est ouverte à la tête de la SNH.

Et Nathalie Moudiki manœuvre comme elle peut pour ralentir le processus. Elle qui dirige déjà en sous-main l’entreprise d’Etat en charge de la gestion des ressources pétrolières du Cameroun, agit pour éliminer tout potentiel candidat putatif à la tête de la SNH.

De son point de vue, Simon PALEY a le profil que pourrait rechercher le chef de l’Etat, lui qui aux côtés d’Adolphe Moudiki, a construit les lettres de noblesses de la SNH.

De 2019, date de sa nomination à 2023, l’ancien directeur commercial de la SNH a doublé les bénéfices de TRADEX passant de 7,1 à 14,7 milliards. Un résultat jamais réalisé par l’entreprise stratégique d’approvisionnement en produits pétroliers au Cameroun et en Afrique centrale.

Discret fils de Kaélé dans le Mayo- Kani, Région de l’Extreme-Nord, Simon Paley fait donc les frais d’une insidieuse manœuvre qui vise à le discréditer en vue de l’écarter de la succession de MOUDIKI. Première étape : un conseil d’administration extraordinaire de la Tradex le 10 octobre prochain, où la SNH détient 54 %. Nathalie Moudiki, désormais administratrice de la SNH à la place de son époux, entend « couper » la tête de ce digne fils du Nord, Simon Palay. », explique Boris Bertolt.