Les partisans du Secrétaire général de la présidence de la République mettent-ils la charrue avant les bœufs ? Alors que le procès pour corruption d’agents étrangers (affaire Glencore) vient à peine de débuter, certains médias annoncent déjà l'« acquittement » de Ferdinand Ngoh Ngoh, qui est également président du conseil d'administration de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).
« L'information ne fait pas encore le buzz. Et pourtant, c'est une réalité. Le PCA de la SNH, par ailleurs ministre d'État et secrétaire général de la présidence, ne figure, selon les dernières informations en provenance de la cour de Southwark, à Londres, en Angleterre, sur aucune liste des responsables camerounais impliqués, de près ou de loin, dans le scandale de la multinationale anglo-suisse. Des esprits malveillants, à la solde de certains réseaux apparemment motivés par des ambitions de pouvoir, avaient rapidement cherché à l'impliquer dans ce scandale. Au final, il n'en est rien. L'homme dont la soumission et la loyauté inébranlables envers le président de la République, Paul Biya, sont, selon de nombreux témoignages, bien établies, semble prouver, avec cet autre « acquittement », qu'il n'est qu'un fidèle serviteur du chef de l'État. Rien de plus », écrit le journal Info Matin.
L’audience tenue le 9 octobre au Tribunal pénal de Londres (Grande-Bretagne), la Southwark Crown Court, a permis de définir le calendrier du procès.
« En effet, au cours de cette audience, le juge, en accord avec les avocats de chaque partie, a fixé les principales étapes du procès, notamment les dates d'échange des preuves, les audiences préliminaires, ainsi que la date du procès, prévue pour juin 2027 », indique un communiqué de la SNH.