Sur demande du Ministère public, l’audience du 24 juillet 2017 a été renvoyée au 31 juillet prochain. Le Ministère a sollicité ce renvoi pour permettre aux témoins de l’accusation de pouvoir comparaître.
Pour une énième fois l’affaire de Me Harissou Abdoulaye connaît un autre renvoi. L’audience du 24 juillet 2017 a été reportée au 31 juillet prochain. Il se passe que le Ministère public souhaite que les témoins de l’accusation puissent comparaître. Cette raison n’a donc pas permis que les débats soient ouverts au Tribunal militaire de Yaoundé lundi dernier. Pour le quotidien Le Jour édition du 26 juillet 2017, cette situation confirme tout simplement l’idée selon laquelle cette affaire n’avance guère au Tribunal.
Une idée que partage le mis en cause qui à la date du 6 juillet 2017, avait alors écrit une correspondance allant dans ce sens à la présidente du Tribunal militaire de Yaoundé. «J’ai l’honneur de venir par la présente auprès de vous, vous signifier mon désarroi et vous demander de bien vouloir abréger mes souffrances en me faisant juger avec célérité, impartialité et équité», a-t-il dit dans sa lettre.
Pour rappel ça fait déjà trois années que dure la procédure judiciaire engagée contre le vice-président honoraire de l’Union internationale du Notariat. Il doit répondre avec un co-accusé l’homme d’affaires Aboubakar Sidiki des faits de complicité d’assassinat, d’outrage au Président de la République, de port illégal d’armes et munitions, d’hostilité contre la patrie. Comme le précise le quotidien Le Jour, le Ministère public reproche aux deux mis en cause d’avoir eu des contacts avec les rebelles de la République centrafricaine qui voulaient déstabiliser les institutions républicaines.
Et depuis le 30 novembre 2015 que Me Harissou comparaît au Tribunal militaire de Yaoundé avec son co-accusé, sa sortie épistolaire du 6 juillet 2017 a été la première. Toutefois il faut noter que la date du 16 juillet 2017 est importante dans cette affaire. Parce qu’elle correspond à la désignation d’un autre président du Tribunal, le troisième juge qui doit conduire ce dossier.