Décision prise par le procureur suite à l’absence de la famille du défunt et de son médecin légiste le 1er octobre dernier à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé.
Cinq heures d’attente. Le personnel médical, les responsables du ministère de la Santé publique, les éléments de la Police judiciaire et le procureur général près le Tribunal de grande instance du Mfoundi sont restés devant la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé de 17h à 21h à attendre en vain, les proches d’Hilaire Ayissi Mengue.
En effet, le médecin légiste de la famille du défunt était censé effectuer une autopsie sur le corps d’Hilaire Ayissi Mengue ce 1er octobre 2021. Le jeune homme de 22 ans décédé dans à l’Hôpital central de Yaoundé le 19 septembre dernier. Et dont la mort avait été suivie d’une vive controverse. Afin de mettre un terme aux accusations de mutilations et soupçons de trafic d’organes sur le personnel médical, le Pr. Pierre Joseph Fouda, directeur du centre hospitalier indexé, de concert avec les autorités sanitaires, avait ensuite scellé le corps du défunt par le procureur général près le Tribunal de grande instance du Mfoundi.
Le directeur de l’Hôpital central sollicite par la suite une autopsie réalisée par le médecin légiste de la famille pour faire la lumière sur cette affaire. Les deux parties apprennent que l’autopsie sera effectuée le 1er octobre, trois à quatre jours plus tôt d’après les informations recueillies sur le site. Contactés à maintes reprises le jour-dit par les responsables du ministère public, les membres de la famille font savoir au procureur qu’ils n’ont pas eu assez de temps pour se préparer.
En l’absence des membres de la famille du défunt et de leur médecin légiste, l’autopsie est renvoyée au 8 octobre prochain. Pour l’heure, le corps d’Hilaire Ayissi reste scellé.