Monsieur le Président Hollande, n'oubliez pas Mme Lydienne Yen Eyoum au Cameroun ! Face à l’arbitraire d’un régime totalitaire et en toute humilité, nous ne cesserons jamais d’implorer le « bon cœur » de notre Président à vie aimé Paul Biya, afin qu’il libère enfin, « cette personne », qui n’est autre que l’avocate Franco-camerounaise Lydienne Eyoum séquestrée parce qu’elle aurait « détourné » ses propres honoraires.
Lydienne Yen Eyoum. Après la grâce partielle accordée par le Président de la République à Mme Jacqueline Sauvage, comment ne pas avoir une pensée particulière pour Mme Lydienne Yen Eyoum, pour laquelle l'Élysée devrait s'investir encore plus dans le processus de libération au Cameroun, même si celle-ci - contrairement à Mme Sauvage - ne dépend (ra) pas uniquement de la volonté de François Hollande. En effet, toutes les violences sur les personnes et singulièrement celles faîtes aux femmes sont inacceptables, parce qu'elles procèdent hélas si souvent de la même logique de domination masculine.
Lydienne Yen Eyoum n'est évidemment pas Jacqueline Sauvage (et vice-versa), mais son calvaire carcéral depuis 6 années émane du même instinct d'aliénation de la gente féminine, avec un facteur aggravant au Cameroun : le travestissement institutionnalisé et au plus haut niveau de la vérité. Monsieur le Président, n'oubliez pas Mme Lydienne Yen Eyoum !