Actualités of Friday, 29 June 2018

Source: cameroon-info.net

Affaire MIDA: 09 cadres déférés à Kondengui après 02 mois de garde à vue

Le commandant en second de la Mida arrêté à Nkomo ce vendredi par les forces de l'ordre Le commandant en second de la Mida arrêté à Nkomo ce vendredi par les forces de l'ordre

Ils doivent répondre des actes entre autres d’abus de confiance et d’usurpation de fonction.

Après deux mois de garde à vue administrative dans les locaux du Groupement spécial d’opérations (GSO), la justice camerounaise a finalement formulé les chefs d’accusation qui pèsent contre les responsables de la Mission d’intégration et du développement d’Afrique (MIDA). Le quotidien Le Jour du 26 juin 2018 parle de blanchiment d’argent, d’abus de confiance et d’usurpation de fonction. Albert Cédric Foe Amougou, le commandant en chef, le coordonnateur Patrick Pen, Felicia Nzoke et l’assistante du coordonnateur, responsables de cette ONG seront poursuivis au Tribunal de grande instance du Mfoundi.

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Il faut préciser que ces derniers ont été écroués à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé depuis le 15 juin 2018. En avril dernier, mois de leur interpellation, Issa Tchiroma Bakary le Ministre de la Communication (MINCOM) dans un communiqué indiquait qu’ils sont accusés d’exercice illégal, corruption de la jeunesse et blanchiment d’argent. Lors de sa dernière communication sur ce sujet, Issa Tchiroma déclarait qu’«Au total, au titre de la 7ème et de la 8ème vague de souscription, il y a été recensé une somme de 18 milliards 807 millions 452 mille francs Cfa collectée et correspondant à 17 301 souscripteurs pour un million 504 mille 594 parts souscrites. Trois milliards 850 millions 442 mille 275 francs ont été saisis, ce qui fixe le déficit par rapport à la somme collectée à 14 milliards 956 millions 982 milles».

Rendu à ce jour les souscripteurs n’ont toujours pas perçu leur argent. Notre confrère raconte avoir rencontré certains. Ces derniers vivent aujourd’hui dans l’angoisse. «Je ne vis plus en paix depuis le déclenchement de cette histoire. Aujourd’hui je ne suis plus sûr de bénéficier des 100 000 FCFA que j’ai dépensés pour les inscriptions des membres de mon association pour la simple raison que l’argent que le Gouvernement a récupéré ne pourra pas suffire aux 17 301 souscripteurs recensés», déclare l’un dans les colonnes du quotidien.