Actualités of Thursday, 31 May 2018

Source: camer.be

Affaire MIDA: en cavale, le numero 2 de l'institut fait le grand déballage

Le siège de la MIDA Le siège de la MIDA

Pendant que le procès suit son cours et alors que la résidence du responsable en chef de la Mida est sous surveillance policière, le numéro 2 de cette organisation crache le venin depuis sa cachette et indexe des responsables ayant fait main basse sur l’argent retrouvé dans les caisses de la Mida.

Frère cadet du commandant en chef de l’institut Mida de prévention des crises civiles et militaires, Alphonse Anicet Foe Awa, administrateur principal et commandant en second se dit consterné par la tournure de l’affaire alors qu’au départ il avait été question de « la suspension provisoire » des activités de la Mida et de la garde à vue administrative décidées par les autorités. Le fugitif se désole que l’affaire se retrouve désormais au tribunal. Et pourtant rassure til « toute nos activités étaient encadrés par les autorités qui ne manquaient pas de nous donner quitus pour tenir nos manifestations ».

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« Le sous-préfet de Yaoundé 3é Nestor Dym nous a souvent convié aux réunions stratégiques parce qu’il nous considérait comme faisant partie de son étatmajor ce qui veut dire que nous n’étions pas des clandestins » ajoute l’élément numéro 2 de la Mida en cavale. Il mentionne que de hauts dignitaires de la République et leurs épouses ont souscrit au programme Jspist qui fait problème aujourd’hui. Le véritable problème apprend-on se sont les pots-de vins que les autorités ont réclamé au fur et à mesure que le projet prenaient corps. « Nous ne pouvions pas donner les enveloppes que nous demandaient certains responsables de la république » précise Anicet Foe qui révèle que « des gens sont simplement jaloux de voir une initiative qui a permis de rêver ».

Sachant comment fonctionne le Cameroun « nous avons été infiltré depuis l’ouverture par des gens qui voulaient comprendre l’affaire, au finish il s’est avéré qu’il n’y avait rien de pas clairs. Du coup « des batailles ont commencé pour nous casser et pourtant des personnalités importantes nous ont fait confiance, cela est visible sur les photographies où l’on voit par exemple Albert Roger Mila, ambassadeur itinérant, des hommes en tenue, des commissaires et même des colonels… » Mentionne le commandant en second qui se dit prêt à apporter la lumière dans ce dossier « monté de toutes pièces » par des personnes tapies dans l’ombre.

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Investissement des administrateurs Au sujet de l’origine des fonds, Anicet Foe signale que des partenaires ont cru à la vision et ont décidé de les accompagner. Entre temps il y a aurait aussi un investissement des administrateurs qui à travers des prestations et des activités ont réunis les fonds pour lancer la Mida. Le fugitif se dit choqué car « plusieurs institutions nous faisaient déjà confiance et s’apprêtaient à nous rejoindre mais l’amalgame avec la fermeture est venu jeter le discrédit sur nous ». Celui qui passe toutes ses journées au bout du fil à rassurer les séminaristes et les souscripteurs avoue que « la Mida va reprendre ses activités d’ici là ».

À propos des fonds portés disparus, le responsable en second de Mida accuse les éléments de la police descendus sur les lieux et ayant perquisitionné les locaux sans l’aval de qui que ce soit. Les montants déclarés ne seraient que de l’enfumage car il se pourrait que de l’argent frais et important aient été emporté par les bidasses pendant cette opération. L’opération de remboursement au prorata ne pourrait prospérer car « les séminaristes attendaient des paiements sur la base des prêts et autres engagements qu’ils ont envers certains tiers », martèle Anicet Foe Awa qui accuse d’ailleurs le gouvernement d’avoir menti sur toute la ligne.