C’est la substance du point de presse tenu ce lundi à Yaoundé, par le Ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary.

Dès 16h, les journalistes ont convergé vers le ministère de la communication pour un point de presse annoncé quelques heures plus tôt, portant sur le dossier MIDA qui défraie la chronique depuis plusieurs mois.

Accompagné du Gouverneur de la région du Centre, du Secrétaire général de la DGSN Dominique Baya, le ministre Issa Tchiroma a d’entrée de jeu rappelé la genèse de l’affaire en question. Il a souligné le fait selon lequel, l’organisme MIDA a pris des dénominations différentes parmi lesquelles, « la Commanderie d’Afrique de l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Jean, Missions d’Intégration et de Développement pour l’Afrique, Ordre Apostolique de Saint Jean. » peut-on lire sur le communiqué officiel.

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Le patron de la communication revient sur les conditions d’adhésion et de fonctionnement de l’instance mise en cause, en précisant que les souscripteurs devaient débourser personnellement une somme de 12.500, pour avoir gain de 65.000 FCFA en un temps record ; sans compter des frais divers qui s’élèvent selon le ministre à 40. 000 FCFA.

Une enquête administrative a été instruite par le président de la république, au regard de l’ampleur du phénomène apprend t-on. Trois organismes ont conduit les investigations à savoir la DGSN, le SED, et les services secrets via la DGRE. À cette suite, 9 suspects ont été interpellés et présentés au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Yaoundé, et cinq autres suspects toujours en fuite. Par ailleurs, au titre de la 7ème et de la 8ème vague de souscription, « il a été recensé une somme de 18 milliards 807 millions 425 mille francs CFA collectée et correspondant à 17 301 souscripteurs pour 1 million 504 mille 594 parts souscrites. Trois milliards 850 millions 442 mille 275 francs CFA ont été saisis, ce qui fixe le déficit par rapport à la somme collectée à 14 milliards 956 millions 982 mille 725 francs » mentionne M. Issa Tchiroma. Une somme de 18 milliards, qui porte en confusion, à la lumière des 14 milliards évoqués lors des prises préliminaires auparavant, et les toutes premières communications du gouvernement, toutes choses qui laissent interrogateurs quant à leur véracité.

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Le ministre de la communication rappelle que le Gouvernement n’est ni de près ni de loin responsable de cette situation, et dans ce sillage a « saisi la justice afin qu’elle établisse les responsabilités des uns et des autres et qu’elle définisse les modalités de rétablissement des personnes concernées dans leurs droits respectifs. »

Il serait donc attendu dans les prochains jours ou mois un dénouement précis de ce dossier, surtout une date concise pour le remboursement des souscripteurs.