La belle construction faite sur les réseaux sociaux et les médias par ses fanatisés défenseurs va-t-elle s'effondrer le 27 avril prochain ? Libéré ou pas, ce qui est certain, ses défenseurs n'ont pas fini de réparer de sitôt, une image sans doute irrémédiablement atteinte. Puisqu'on apprend, de sources très bien informées, non seulement qu'il n'a aujourd'hui aucune chance de recouvrer sa liberté, mais que les protecteurs de Jean-Pierre Amougou Belinga dans le gouvernement et surtout au ministère de la Justice, gênés par tant d'ostentation et de maladresses, ne sont pas aujourd'hui les moins sévères. En petits comités, comme c'est le cas récemment à Paris, ils s'en veulent. Pire, ils lui en veulent de s'être laissé prendre au piège d'un poulain, homme d'affaires à double vie dont la face noire est aujourd'hui sur le point de compromettre leur avenir professionnel ou politique. En effet, il se chuchote dans ces milieux que s'il y avait par extraordinaire à mouiller le maillot pour sauver certaines têtes dans cette affaire sur l'assassinat de Martinez Zogo, ce serait celles de Léopold Maxime Eko Eko et de Justin Danwe, demeurés jusque-là plus discrets. Vraisemblablement, très conscients de la gravité actuelle de leur situation, ces derniers ont plutôt choisi de garder le silence pour laisser les choses et les esprits se calmer, en attendant que redevienne possible et faisable ce qui aujourd'hui, parait leur être interdit. Car il s'agit quand même de la mort d'un être humain... A la suite de ces protecteurs du « Zomloa des Zomloa », beaucoup d'observateurs s'en désolent comme c'est le cas pour l'écrivaine franco-camerounaise Calixte Beyala dont le propos est sans ambages : "La dignité d'Eko Eko ou de Danwe force l'admiration face à l'agitation du camp d'Amougou Belinga. Les premiers accusés dans l'affaire Martinez semblent prendre en compte la gravité de la situation au-delà de leur présumée culpabilité ou innocence, tandis que le dernier est dans l'ostentatoire et le déni. Il convient de rappeler que les premiers sont des élites de l'armée (donc ayant fait des études supérieures) et le dernier, bah Dieu seul sait d'où il vient. Moralité : les serviettes ne doivent pas se mélanger aux torchons sous peine de se retrouver dans des sales histoires."