L'épineuse affaire Martinez Zogo connaît un nouveau rebondissement avec la résistance affirmée du président Paul Biya face aux pressions politiques visant à remplacer le juge d'instruction et le commissaire du gouvernement. Selon Boris Bertolt, auteur des révélations concernant ces nouvelles révélations, ces manœuvres, orchestrées par Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, ont soulevé des inquiétudes quant à des tentatives d'interférence dans le processus judiciaire.
Le juge d'instruction, SIKATI II KWAMO AIME FLORENT, reste en poste malgré les efforts concertés visant à le remplacer. Les nominations proposées au ministère de la Défense, initiées par Ferdinand Ngoh Ngoh, étaient censées entraver l'enquête sur le 2ème commando, éveillant ainsi des suspicions de manipulations politiques au sein de l'appareil d'État.
Bien que les changements aient été suggérés au plus haut niveau, la lecture du décret présidentiel lors du journal de 17h de la CRTV n'a pas eu lieu, le président Biya refusant de donner son aval. Les raisons de ce refus sont liées aux convocations répétées du juge SIKATI II KWAMO à SAVOM MARTIN STÉPHANE, une figure proche de Ferdinand Ngoh Ngoh.
La résistance de Paul Biya, selon des sources du Palais présidentiel, témoigne de son engagement à préserver l'intégrité de l'enquête. Alors que les tensions politiques autour de l'affaire perdurent, l'influence présumée de Ferdinand Ngoh Ngoh continue de soulever des préoccupations quant à l'indépendance du processus judiciaire et à la nécessité de garantir une enquête impartiale et équitable.