Dans le sillage de l'affaire Martinez Zogo, des allégations troublantes émergent concernant les conditions de détention d'Amougou Belinga et Eko Eko à la prison de Kondengui. Des sources internes suggèrent qu'une évasion aurait été planifiée depuis leur cellule, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité et à l'intégrité du système pénitentiaire.

Le lanceur d'alerte Paul Chouta a récemment soulevé des préoccupations quant à d'éventuelles tentatives d'évasion orchestrées par les deux prévenus. Des informations indiquent que des connexions internes et externes auraient été activées, alimentées par d'importantes sommes d'argent circulant entre responsables du tribunal militaire, médias, lanceurs d'alerte et influenceurs.

De plus, il a été révélé que les détenus bénéficient de privilèges inédits en prison, accédant à des téléphones et des puces à partir desquels ils communiquent activement avec l'extérieur. Des allégations de largesses envers des gardiens de prison, les autorisant à faciliter ces communications, soulèvent des questions sur la sécurité et l'impartialité au sein de l'établissement pénitentiaire.

Face à ces révélations troublantes, la nécessité d'un changement de lieu de détention pour Amougou Belinga et Eko Eko se fait pressante. Les appels à renforcer la sécurité et à envisager leur transfert vers des établissements mieux sécurisés sont devenus urgents, surtout compte tenu de la présence de détenus de haute importance, tels que des membres de Boko Haram, dans la même prison.

Il est impératif que des mesures strictes soient prises pour prévenir toute évasion potentielle et garantir la sécurité du personnel pénitentiaire, des détenus et du public. L'affaire Martinez Zogo, déjà complexe, souligne l'importance de maintenir l'intégrité du processus judiciaire malgré les tentatives de manipulation et de distraction de l'opinion publique.