Dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du journaliste Martinez Zogo, les présumés commanditaires Maxime Eko Eko et Amougou Belinga pourraient bientôt connaître leur sort, avec des indications suggérant la possible libération de l'un d'entre eux selon les informations d'Actu Cameroun.

Le journaliste Boris Bertolt, bien informé sur l'évolution de l'affaire, offre une perspective qui pointe vers la libération imminente d'un des présumés commanditaires, suggérant que Jean Pierre Amougou Belinga pourrait être innocenté.

Les faits scientifiques dévoilés sans émotions indiquent des conclusions divergentes :

1. Rapport de la Commission Mixte de Paul Biya :
- Concernant Maxime Eko Eko, la commission conclut qu'il n'a pas été informé ni n'a commandé une opération contre le journaliste Martinez Zogo, l'innocentant ainsi.
- En ce qui concerne Amougou Belinga, la commission met en cause son implication, soulignant des rencontres et des transactions financières suspectes avec le chef du commando des éléments de la DGRE.

2. Ordonnance de Remise en Liberté du Juge Sikati :
- Lors des enquêtes, la vidéo citée comme preuve contre Amougou Belinga s'avère être un montage, et le témoin Justin Danwe déclare que ce dernier n'a rien à voir avec l'affaire.
- Le juge Sikati ordonne la libération de Maxime Eko Eko et Amougou Belinga, estimant que leur détention n'est plus nécessaire à la manifestation de la vérité.

3. Le Juge Ndzié Narcisse et l'Arrestation de Martin Savom :
- Le juge Ndzié, confronté aux conclusions précédentes, découvre des éléments incriminants contre Martin Savom, arrêté pour "complicité de torture".
- La perquisition chez Savom révèle des liens avec le lieu de torture de Martinez Zogo, et l'enquête se poursuit.

L'ordonnance finale sur la prolongation de la détention ou la libération de Maxime Eko Eko et Amougou Belinga est attendue au plus tard le 4 mars 2024, marquant une année depuis leur placement en détention provisoire. Cette affaire complexe soulève des questions sur la validité des arrestations initiales et la nécessité d'une enquête approfondie pour élucider les zones d'ombre persistantes.