Actualités of Monday, 4 December 2023

Source: www.camerounweb.com

Affaire Martinez Zogo : rebondissement intriguant ce lundi, un média révèle tout sur celui qui a verrouillé la libération

Affaire Martinez Zogo : Intrigues Judiciaires et Ombres Politiques Affaire Martinez Zogo : Intrigues Judiciaires et Ombres Politiques

Dans une série de rebondissements époustouflants, l'affaire Martinez Zogo prend une tournure inattendue, révélant les failles de la justice camerounaise et les pressions politiques pesant sur cette enquête complexe. Le journaliste Max Mpandjo du journal l'Indépendant a d'ailleurs signé un éditorial éclairant dans l'édition de l'Indépendant du 4 décembre 2023.

Le 1er décembre dernier, la libération soudaine du Commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko et de l'homme d'affaires Jean Pierre Amougou Belinga a semé la confusion dans les couloirs judiciaires de Yaoundé. Ce qui aurait dû être un dénouement incontestable a été remis en question par le lieutenant-colonel Sikati II Kamwo Florent Aimé, le juge d'instruction en charge du dossier, qui a réfuté l'ordonnance de mise en liberté en fin de soirée.

L'affaire, souvent appelée "le feuilleton de l'affaire Martinez Zogo", a débuté avec la découverte du corps du célèbre animateur en janvier 2023. Des rétractations troublantes et des déclarations contradictoires du lieutenant-colonel Justin Danwe, chef des Opérations à la Direction générale de la recherche extérieure (Dgre), ont jeté le doute sur l'intégrité de l'enquête.

L'éditorial pointe du doigt les multiples pressions politiques et les manœuvres en coulisses, illustrées par le démenti du juge d'instruction. Le document de mise en liberté provisoire, qui aurait fuité sur les réseaux sociaux avant même d'atteindre le bureau du chef de l'État, révèle l'ampleur des enjeux politiques autour de cette affaire.

L'incohérence dans les déclarations de Justin Danwe a mis en lumière le caractère politiquement verrouillé de l'enquête depuis la création d'une Commission d'enquête mixte police-gendarmerie par le président. L'article souligne également l'absence d'éléments concrets justifiant la détention de Maxime Eko Eko et Amougou Belinga.

Les avocats des deux suspects dénoncent ouvertement les interférences politiques qui auraient empêché la libération provisoire de leurs clients. Cette situation complexe soulève des questions sur les mobiles réels de l'assassinat de Martinez Zogo et remet en question l'intégrité de la justice camerounaise.

Alors que l'affaire prend un nouveau tournant, l'article conclut en invitant à une réflexion approfondie sur les défis auxquels est confrontée la justice au Cameroun et les conséquences de l'ingérence politique dans le processus judiciaire.