L’affaire Martinez Zogo livre progressivement ses secrets. Apres la disparition de ce journaliste ou animateur selon, personne ne s’attendait à cette tournure pratiquement incontrôlée des choses.
Incontrôlée parce que cette affaire a couté la place au patron des renseignements généraux du Cameroun.
Incontrôlée parce que l’une des plus grands opérateurs économiques du Cameroun, magnat de la presse croupit aujourd’hui en prison.
Incontrôlée parce que l’opinion a été embarquée dans une vaste campagne de désinformation avec pour objectif avoué de faire porter le chapeau de ce crime à des personnes qui en réalité gagnait plus à voir Martinez vivre qu’à être tué. La justice s’est saisie de ce cas ; et la procédure suit son cours normal.
A terme, elle condamnera les coupables, de même qu’elle va élargir les innocents. En attendant, et ceci au fil des jours, de nouvelles informations sont distillées à dose homéopathie à l’opinion. Et l’on en vient finalement à s’interroger, qui était vraiment Martinez Zogo, et que faisait-il ? Journaliste peut-être, animateur surement, mais surtout et certainement l’ami des grands.
Sinon, qui pour expliquer que là ou des journalistes émérites de ce pays, Kwebo, Azebaze, Bobiokono, Souley O, Tsapi, Nouwou, Chendjou, Kala Lobe, Soboth, Batongue, T Gogang, Mahel, Nomba, Niatcha…se débrouillent comme ils peuvent pour assurer leur sécurité, Martinez Zogo se ballade avec 02 gardes du corps armés avec Talkies walkies.
02 gardes du corps permanemment aux côtés d’un journaliste ; il faut être un « plus que journaliste ». La question qui revient ici est : Qui avait mis à sa disposition ses deux éléments des forces de sécurité. Qui les payait ? En quoi consistaient réellement leurs missions ?
« Difficile d’imaginer que les chefs hiérarchiques de ces éléments n’étaient pas au courant de leur mise en disponibilité. Donc les ordres ne pouvaient que venir d’en haut » Nous explique une source.