Les jours passent, les semaines passent, les mois également et bientôt, ce sera autour des années de passer concernant le dossier Martinez Zogo. Ce lundi 29 juillet 2024, l'affaire Martinez Zogo était de nouveau devant le tribunal militaire de Yaoundé.

Les débats prévus ont été retardés en raison d'un retard de notification de la décision de la Cour d'appel du Centre. En effet, deux grandes semaines après le rejet des demandes d'autorisation de reproduction du dossier de procédure, la Cour n'a pas encore notifié toutes les parties engagées, une situation qui a plombé l'audience et provoqué la colère des uns et des autres notamment les avocats de Amougou Belinga.

Il est précisé que la décision de la Cour d'appel n'avait pas encore été transmise au greffe du tribunal militaire, ni à l'ensemble des parties concernées. Ce manquement qui a déplu plus d'uns, a été vivement critiqué par les avocats des accusés, qui ont souligné le caractère préjudiciable de cette situation pour leurs clients.

En rappel, ces derniers demandaient l'accès au dossier de la procédure, incluant l'ordonnance énumérant les charges retenues contre les accusés, les procès-verbaux d'audition et les différents rapports d'expertise.

Au cours de l'auhdience, le Colonel Misse Njoné, présidant la collégialité, a renvoyé l'affaire au 19 août 2024 et justifie la nécessité de « rétablir le dossier au greffe du tribunal militaire ». Cette décision a suscité le mécontentement de Me Charles Toungang, avocat de Jean Pierre Amougou Belinga, l'un des suspects dans l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Me Toungang a dénoncé la situation, affirmant que son client est « séquestré de force ».