Un silence de cimetière a entouré vendredi dernier à Yaoundé la détention arbitraire de Jean Marie Antagana Mebara pour laquelle la Cndhl avait en 2014 recommandé à l’Etat du Cameroun de payer 400 millions francs CFA.
Le projet de loi portant modification de la loi organique de la Cndhl a été l’un des axes majeurs de la 20ème session de cette institution tenue le 13 mai 2016 à la Chambre de commerce de Yaoundé.
La doléance de cette organisation de défense de droits de l’Homme avait déjà été transmise au président de la République.
En clair, la Cndhl veut plus de pouvoir et exige un fonctionnement standard inhérent à toute structure de sa nature.
Ses membres veulent que leur requête soit à l’ordre du jour de la session parlementaire de Juin – juillet 2016.
Ladite commission est restée sans réaction sur les affaires politico-judiciaires brulantes au Cameroun à la plus grande surprise des personnes qui espéraient emboiter les pas de la Commission des droits de l’Homme de l’Union africaine.
Elle a fermé les yeux sur les cas Yves Michel Fotso et Marafa Hamidou Yaya, mais en 2014 la commission n’a pas été tendre envers le régime de Yaoundé dans l’affaire Marie Atagana Mebara.
En vue d’un fonctionnement qu’elle veut de plus en plus optimale, la Cndhl s’est appesantie sur l’acquisition à venir de véhicules de service.
Une dépense qu’on annonce induite sur le budget d’investissement 2016.
Dans sa politique d’expansion, la Cndhl dans sa lecture du bilan d’activités de l’année 2015, a indiqué, l’ouverture à venir de son antenne régionale de l’Extrême-Nord dont les travaux s’acheminent à terme.